La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a admis à la retraite cent vingt-six (126) agents ayant atteint la limite d'âge. C'était lors d'une cérémonie présidée le mercredi 2 octobre 2024 par le président de la centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, dans la salle Abbé Apollinaire Malu-Malu, en présence des membres du bureau et de la plénière.
Il a, dans sa prise de parole, rendu hommage à ces employés en reconnaissance, selon lui, des bons et loyaux services qu’ils ont rendus au fil des années dans l’exercice de leurs fonctions respectives, rapporte une dépêche.
Denis Kadima a, par ailleurs, indiqué que cette vague de départs, qui met ainsi fin aux activités professionnelles de ces agents, constitue une première dans les annales de la Centrale électorale et augure une nouvelle étape de leur existence qui commence.
« Cette journée célèbre avant tout l’accomplissement, la réussite et le début d’un nouveau chapitre dans la vie de plusieurs de nos agents et cadres. Votre dévouement, votre rigueur et votre engagement ont façonné l’âme de la CENI, lui donnant cette force et cette identité qui sont les siennes aujourd’hui. Nous ne serions pas là où nous sommes sans votre précieuse contribution. Vous avez apporté votre savoir-faire et votre savoir-être, su faire face aux défis, évolué avec les changements, et toujours avec le même dévouement qui vous caractérise », a reconnu le numéro un de la CENI.
Il a également remercié l'ensemble du personnel pour le travail accompli avec fidélité et loyauté, tout en souhaitant une retraite paisible aux agents concernés : « Vous laissez derrière vous un héritage dont nous sommes fiers, car vous êtes les véritables artisans du succès de la CENI et de sa durabilité. La retraite marque la fin d’un chapitre et le début d’une nouvelle aventure. Vous restez à jamais une partie intégrante de cette grande famille qu’est la CENI. Je vous souhaite une retraite paisible, épanouie et pleine de nouvelles découvertes. »
S'appuyant sur le principe légal universellement reconnu, notamment par le Code du travail, le numéro un de la Centrale électorale a souligné que, lorsque le salarié atteint un âge déterminé, l’employeur peut prendre l’initiative de rompre son contrat de travail dans le cadre d’une mise à la retraite, sans que, précise-t-il, cette rupture ne soit constitutive d’un licenciement.
De leur côté, les retraités, par le biais de leur représentante, Odette Disu, se disent fiers du travail accompli durant les vingt années passées au service de la CENI.
« Voilà près de 20 ans que nous sommes arrivés à la CEI, qui s'est ensuite muée en CENI, et qui n'était à cette époque qu’une forêt vierge où nous devions tout mettre en œuvre pour doter notre pays d’institutions légitimes. Nous avons contribué à l'élaboration des textes légaux et réglementaires relatifs au processus référendaire et électoral. Nous avons formé, sensibilisé et sillonné les coins les plus reculés du pays, bravant la pluie, la peur et les dangers. Bref, nous avons travaillé d'arrache-pied, avec résilience pendant toutes ces années pour une noble cause. Quoi de plus normal, maintenant, après deux décennies pour les uns et un âge avancé pour les autres, que de céder le bâton de pèlerin à la jeunesse. N'est-ce pas que Moïse, dans la Bible, après la sortie d'Égypte, a passé le relais à Josué pour conduire le peuple d'Israël à la destination finale ? Nous voici donc en ce jour au terme de notre mission dans cette institution », a mentionné Odette Disu.
À cette occasion, elle a, au nom de tous les retraités, lu un mémo contenant quelques préoccupations, notamment concernant les droits et avantages liés à la retraite.
Murphy Fika