À Kinshasa, l'arrêté fixant à 2990 FC le litre d'essence qui se négociait déjà à près de 3440 FC a commencé à produire ses effets depuis le vendredi 4 octobre 2024. Cette situation a été confirmée après une ronde effectuée ce matin par la rédaction de 7SUR7.CD : la baisse est effective sur les panneaux d'affichage des stations d'essence et à la pompe.
Seuls les vendeurs communément appelés Khadafi n'ont pas emboîté le pas, continuant ainsi à vendre au prix de 3500 FC.
« Chez les Khadafi, le litre est toujours à 3500 alors que leur mesurette n'atteint même pas le niveau du litre. Ils nous escroquent doublement », s'est plaint un conducteur de taxi-moto au micro de 7SUR7.CD ce lundi.
À côté du prix de l'essence, il y a également le gasoil qui passe de 3435 à 2979,73 FC, soit une réduction de 13 %.
Entre temps, le prix d'une course à moto ou à véhicule n'a toujours pas bougé. Interrogé, un conducteur de bus communément appelé "207" estime que le coût ne pourra être revu à la baisse de si tôt.
« Le gouvernement baisse le carburant, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver à tout moment. Aussi, pour baisser, il nous faut surtout nous concerter avec nos patrons. En tout cas, le transport ne baissera pas de si tôt », a-t-il déclaré.
Le ministère provincial des Transports prévoit une réunion avec les associations des conducteurs de taxis la semaine en cours pour harmoniser les vues concernant le prix de transport à la suite de cette baisse de carburant.
MD