Les membres du gouvernement Suminwa, réunis en conseil des ministres le 11 octobre 2024, ont adopté la commémoration de la journée nationale de la masculinité positive pour le 31 mars de chaque année. Ce, à la suite d'un examen « approfondi » au sein d'une commission interministérielle mise en place après la récente réunion.
C'est ce qui ressort du compte-rendu de cette 17ᵉ réunion ordinaire présidée par le chef de l'État, Félix Tshisekedi, à la cité de l'Union africaine à Kinshasa, lu à la télévision nationale par le ministre des Postes, télécommunications, initiations à la nouvelle technologie (PT-NTIC), Augustin Kibassa Maliba.
« La ministre du Genre, famille et enfant a présenté au conseil, conformément aux enrichissements de la commission interministérielle habilitée, le dossier relatif à l'adoption de la stratégie nationale de la masculinité positive. Cette stratégie étant l'une des priorités du gouvernement telle que définie dans la lettre des missions du ministère du Genre, famille et enfant, vise à promouvoir les droits de la femme, lutter contre la violence faite à la femme et à la fille et à promouvoir l'équité des sexes. Ce qui matérialise la volonté du chef de l'État, Félix Tshisekedi, de la masculinité positive. Dans le même élan, il est prévu que la journée nationale de la masculinité positive, non chômée et payée soit commémorée en RDC le 31 mars de chaque année. Après débat et délibération, ce dossier a été adopté », a-t-il lu.
Le gouvernement ainsi que les acteurs impliqués dans la promotion des droits des femmes veulent qu'à travers la stratégie nationale de la masculinité positive, les hommes et les garçons s'impliquent pour éliminer toutes les formes des stéréotypes à l'égard des femmes et filles persistants dans la société congolaise.
Lors de sa validation en juillet dernier par les leaders coutumiers et religieux, les expert-e-s du gouvernement, de la société civile, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les médias réunis en atelier, il était prévu plus de 100 activités étalées sur cinq ans pour vulgariser ladite stratégie.
Christel Insiwe