RDC : Les alliés de l'UDPS (FPAU) lancent une pétition pour la révision de la Constitution

Mardi 5 novembre 2024 - 18:31
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Elysé Bokumwana, Coordinateur/FRAU.

Les forces politiques et alliées de l'UDPS/Tshisekedi, ont dans une déclaration lue ce mardi 05 novembre 2024, donné leur avis favorable à toute tentative de changement ou révision constitutionnelle.

À en croire le coordonnateur de cette structure, Elysé Bokumwana, cette démarche s'inscrit dans le but d’aboutir à une constitution révisée qui s’adapte au vécu quotidien des congolais et rend les institutions politiques plus stables et fortes.

« À cet effet, les Forces Politiques Alliées de l'UDPS/TSHISEKEDI dans son rôle de Premier Regroupement Historique Allié à l'UDPS, lance Solennellement la pétition collective portant collecte des signatures favorables à la Révision constitutionnelle à Travers tout le territoire National, et ce, conformément à l'article 218 de la Constitution », a déclaré Elysé Bokumwana.

Et de poursuivre : 

« En application de l'article 5 de la constitution du 18 février 2006 qui dispose ; la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l'exerce directement par voie de référendum ou d'élections et indirectement par ses représentants… »

 Les Forces Politiques Alliées de
l'UDPS/TSHISEKEDI appellent l'ensemble des populations congolaises à les rejoindre dans cet idéal qui consiste à doter notre pays d’une Constitution qui répond à nos réalités sociétales ».

Après avis et considérations, les FRAU déclarent ce qui suit :

1. Rappelons que l’actuelle Constitution post-rébellion a déjà été modifiée et taillée sur mesure par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 passée de manière cavalière 
au Parlement, en vue de restreindre davantage le mode d’accession à la 
magistrature suprême et de donner un coup de maître au régionalisme 
politique tel qu’instauré initialement ;

2. Il va sans dire que le débat actuel relatif à sa révision et/ou à son changement ne 
peut aucunement être considéré comme étant tabou ou encore moins, susciter 
les réactions hostiles de la part de certains politiciens ;

3. Il convient de rappeler que certaines de ses dispositions méritent bel et bien 
d’être revisitées afin non seulement de les adapter aux aspirations du peuple 
congolais, mais aussi rendre le fonctionnement de l’État plus souple et 
compétitif. Nous en voulons pour preuve à titre illustratif :

Le train de vie de l’État dont la réduction effective nécessite entre autres la suppression de certaines institutions budgétivores dont le rôle ne s’est pas avéré indispensable au bon fonctionnement de l’État, à savoir le Sénat, les organes délibérants des provinces et des entités territoriales décentralisées, le Conseil Économique et Social, certaines Institutions d’appui à la démocratie comme la CENI, CSAC et tant d’autres dont il est temps d’examiner l’efficacité dans le fonctionnement de la République.

Les FRAU se disent déterminées à porter le combat de la révision constitutionnelle pour le bien-être de la population congolaise.

Roberto Tshahe