À l’occasion de la journée mondiale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, célébrée tous les 02 novembre, le bureau de l’UNESCO à Kinshasa a organisé, jeudi dernier, un atelier sur l’état des lieux et les perspectives de la sécurité des journalistes en ligne en période de crise et d’urgence en RDC.
Au cours de l’atelier, les participants ont échangé sur cette thématique et produit un rapport synthétique sur les facteurs de risque des crimes impunis commis contre les journalistes en RD Congo.
Dans son mot de clôture, le représentant-pays de l’UNESCO, docteur Barreto da Rosa, a soutenu qu’il y a encore du travail à abattre avec la justice du pays sur le harcèlement des journalistes.
« Il y a harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes, mais en terme de justice, il y a beaucoup de travail à faire.
Comme vous le savez, l’UNESCO est l’agence du système des Nations-Unies qui a un mandant très clair sur la question de la protection des journalistes et la promotion de la liberté d’expression. Lorsqu’on protège les journalistes, on promeut la liberté d’expression. Il ne s’agit pas seulement de protéger des individus, il s’agit de protéger la liberté de la presse, la liberté d’expression », a t-il indiqué.
Cet atelier est le fruit de la collaboration entre l’UNESCO et des structures des journalistes telles que JED, UNPC et MILRDC. Le rapport produit au cours de l’atelier, sera publié dans les prochains jours.
Linda Lusonso