Dans le petit centre d'Opienge et la cité de Bafwasende dans la province de la Tshopo, plus de 10.000 déplacés internes fuyant les attrocités des groupes armés locaux vivent sans assistance humanitaire.
Ces chiffres sont contenus dans un rapport de la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) sur le contrôle et la gestion de la province de la Tshopo depuis l'investiture de l'actuel gouverneur Paulin Lendongolia.
D'après ce document consulté par 7SUR7.CD le 28 novembre 2024, ces déplacés constitués des femmes, enfants et hommes sont venus des différentes localités après des attaques des miliciens notamment Maï-Maï. Sans quoi se nourrir, ils dorment également dans des conditions inhumaines pendant cette période pluvieuse.
« Aujourd'hui, le centre d'Opienge et la cité de Bafwasende regorgent plus de 10.000 déplacés internes liés à ces troubles, non assistés ni par le gouvernement provincial ni central moins encore les organisations humanitaires », lit-on dans le document.
Par la même occasion, la NDSCI plaide pour une assistance en faveur de ces déplacés et l'imposition de la paix pour permettre aux personnes déplacées de regagner leurs villages.
Outre cette vague des déplacés, le conflit Mbole-Lengola mais aussi Kumu a occasionné le déplacement des habitants qui vivent également sans assistance dans la ville de Kisangani, territoire d'Ubindu et Opala.
Reagan Bin kakani, à Nyankunde