Un jeune d'une trentaine d'années a été tuée et deux autres blessés par balles lors des échauffourées violentes entre les forces de l'ordre et des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), au sein de la base Bilanga, le dimanche 1ᵉʳ décembre 2024, dans la ville de Kasumbalesa, située à 90 kilomètres de Lubumbashi (Haut-Katanga).
Selon Gabriel Tshimanga, président fédéral de l'UDPS/Kasumbalesa, qui s'est confié à 7SUR7.CD ce mardi, les tensions ont éclaté suite à l'arrestation d’un jeune militant de l’UDPS, accusé d’avoir proféré des injures envers une autorité provinciale. Cet incident a enflammé les esprits et conduit à une confrontation entre les forces de l’ordre et les militants du parti présidentiel.
Le député national Isaac Tshiswaka, dans une déclaration publiée sur son compte X (anciennement Twitter), a vivement dénoncé les dérives des autorités politico-administratives. Il a accusé les forces de l’ordre d’avoir non seulement procédé à "une exécution sommaire par balle, mais également extorqué une moto, blessé des civils et enlevé des individus".
Plus grave encore, cet élu pointe du doigt un acte de viol perpétré par des hommes en uniforme à l’encontre d’une jeune fille. Ces accusations, si elles sont confirmées, constituent une atteinte flagrante aux droits de l’homme et à l’éthique des forces de sécurité.
Malgré plusieurs tentatives de contact, Maître André Kapampa, maire de Kasumbalesa et les responsables des forces de l’ordre n’ont pas encore réagi à ces accusations. Ce silence suscite des interrogations sur la gestion de cette crise et les mesures qui seront prises pour faire la lumière sur ces événements tragiques.
La société civile locale et les organisations de défense des droits humains appellent à une enquête indépendante pour établir les responsabilités et prévenir la répétition de tels actes. L'UDPS, parti au pouvoir, est également attendu pour clarifier sa position face à ces accusations graves. En attendant, les habitants de Kasumbalesa espèrent que la justice et la paix pourront être restaurées rapidement.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux il y a une semaine, un jeune homme a été vu en train de proférer des injures contre le président de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga, Michel Kabwe, alors qu'il y a deux semaines avant, ce dernier avait mis en garde contre tous ces congolais qui ont l'habitude de faire des déclarations hostiles contre les personnalités publiques.
Patient Lukusa, à Lubumbashi