Début mardi à Kisangani d'un forum sur la paix, la réconciliation et le développement entre les communautés Mbole et Lengola qui se disputent une portion de terre depuis plus de 2 ans maintenant. C'est le vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani, qui a donné le go de cette conférence.
Durant trois (3) jours, soit du 17 au 19 décembre 2024, il sera question aux acteurs politiques, sociétés civiles, les forces de sécurité, les leaders locaux et chefs coutumiers de débattre sur les causes du conflit entre les communautés Lengola et Mbole, mais aussi proposer des solutions pour mettre un terme à ce conflit afin de permettre aux déplacés de regagner leurs villages.
"C'est une opportunité propice réunissant les parties prenantes pour un diagnostic profond sur la santé sécuritaire de la province et un dialogue sincère visant à abolir toutes les poches d'insécurité, à résoudre durablement tous les types de conflit et à booster le monopole de coercition de l'État ", a expliqué Senold Tandia dans une communication parvenue à 7SUR7.CD.
L'organisation de cette conférence sur la paix survient quelques jours seulement après l'annulation des contrats de la compagnie agropastorale CAP-Congo, par la ministre des Affaires foncières, Acacia Bandubola, à l'occasion d'une mission officielle sur la rive droite du fleuve Congo, dans la province de la Tshopo.
Il convient de signaler que la vente de plus de 4000 hectares à la société CAP-Congo est considérée par plusieurs sources comme l'origine du conflit entre les deux communautés. Déclaré en 2022, le conflit entre les communautés Mbole et Lengola a déjà fait plus de 800 morts, outre des dégâts matériels. Des milliers de déplacés de ce conflit vivent le calvaire dans la ville de Kisangani et environs.
Reagan Bin Kakani, à Durba