Un atelier de sensibilisation des parties prenantes à l'intégration du secteur minier artisanal et de la petite mine dans le rapportage ITIE s'est tenu ce mardi 28 janvier 2025, à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba.
Des coopératives minières, les représentants du Saemape, de la division des mines, du cadastre minier, de l'EGC ainsi que la société civile ont pris part à cette activité.
Selon Jean-Jacques Kayembe, qui s'est confié à 7SUR7.CD à l'issue dudit atelier, le comité exécutif de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives a décidé que le périmètre soit élargi pour prendre connaissance de l'impact réel de l'exploitation minière artisanale.
"Nous sommes venus ici dans le Lualaba pour sensibiliser les parties prenantes à l'intégration du secteur minier artisanal et de la petite mine dans le rapportage ITIE. Vous savez que le comité exécutif ITIE a décidé que le périmètre soit élargi pour que nous puissions saisir l'impact réel de l'exploitation minière artisanale. Dans ce cadre-là, nous avons mis autour de nous tous les acteurs qui intéressent une chaîne de valeurs, toutes les administrations et aussi les opérateurs qui sont dans le secteur minier artisanal pour chercher à comprendre comment est-ce que nous allons faire ce reportage-là", a dit Jean-Jacques Kayembe, coordonnateur national de l'ITIE.
Ce dernier affirme qu'un administrateur indépendant sera associé dans le cadre de l'élaboration du rapport.
"Dans les jours qui viennent, il y aura un administrateur indépendant qui va nous accompagner pour élaborer ce rapport. C'est pour ça que nous sommes passés avant que lui n'arrive pour que toutes les parties prenantes soient sensibilisées (...)", a-t-il renchéri.
En outre, Jean-Jacques Kayembe s'est dit satisfait de l'atteinte des objectifs assignés à cet atelier, dont le but ultime est de se faire une idée générale de l'exploitation minière artisanale afin que cette dernière contribue notamment à l'éclosion de l'économie du pays.
"Les objectifs de cet atelier ont été atteints. Vous avez vu que nous avions fait parler toutes les parties prenantes essentielles à cette activité. En commençant par toutes les administrations, tout le monde est intervenu pour nous expliquer. Nous avons aussi fait parler les entités de traitement : EGC aussi, toutes les coopératives. Donc, tout le monde a parlé, tout le monde montré comment est-ce qu'on peut travailler ensemble pour collecter cette information. Le but ultime, c'est d'avoir une photo réelle de ce qui se passe dans l'exploitation minière artisanale afin qu'elle contribue à l'économie et qu'elle permette que nous puissions améliorer la vie de nos concitoyens, qu'elle contribue aussi aux fiscs, à l'État", a-t-il conclu.
Jean-Jacques Kayembe a laissé entendre que c'est grâce à cette photo réelle que des inquiétudes souvent soulevées par des artisanaux seront résolues.
Marcelo Mfumu