Le Comité ministériel de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a noté « avec inquiétude » la persistance dé l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Cette situation a été présentée , mercredi dernier, par le vice-premier ministre de la Défense et anciens combattants, Guy Kabombo, et sa collègue des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, lors d’une réunion de la Troïka de ce Comité et des pays contributeurs des troupes à la SAMIDRC, rapporte une dépêche parvenue à 7SUR7.CD.
D’après cette source, au cours de cette réunion axée sur la situation sécuritaire actuelle de la partie Est du Congo-Kinshasa, ainsi que le rapport sur la sécurisation de cette région, ces deux membres du gouvernement congolais ont désapprouvé l’exécution des actes de terreur et d’assassinat par les agresseurs en dépit des décisions du sommet conjoint SADC - EAC de Dar es Salaam (Tanzanie), des Résolutions du Conseil de paix et de décrite de l’Union africaine , mais également de la dernière Résolution 27-73 du Conseil de sécurité des Nationd Unies, appelant au retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et à observer le cessez-le-feu, y compris la cessation immédiate des hostilités. D’où, indique cette dépêche, Guy Kabombo et Thérèse Kayikwamba ont noté la nécessité de la présence de la SAMIDRC sur le sol congolais.
Selon le ministère de la Défense , dans la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, la RDC poursuit ses contacts diplomatiques en vue de la relance des processus de Luanda et de Nairobi qui sont des voies indiquées, à ce jour, pour permettre de restaurer l’autorité de l’État dans la partie Est du pays.
La Troïka du Comité ministériel de l’Organe de la SADC est composée de trois pays , à savoir la Zambie, la Tanzanie et la Namibie.
Grâce Kenye