
Le vice-premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a remis à son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya, le cadre et les structures organiques de son ministère, lundi 12 mai dernier, à Kinshasa.
Selon une dépêche du ministère de la Communication et médias consultée par 7SUR7.CD, il s’agit d’un « véritable » outil stratégique de gestion des ressources humaines et d’organisation des services qui permettra à l’Administration de mieux exercer ses missions, notamment en matière de régulation du secteur médiatique congolais.
« Ça implique évidemment la mise en retraite de ceux qui ont rendu de bons et loyaux services à l'État, de se reposer dignement. Pour cela, nous avons mis en place un système de sécurité sociale qui va permettre que les gens aillent se reposer dignement et laisser la place aux plus jeunes. Ce rajeunissement répond aux instructions du chef de l'État. La communication étant un ministère hautement technique, n'y vient pas travailler qui veut. C'est aussi un moyen de faire asseoir un système de méritocratie et non un système de privilèges », a expliqué Jean-Pierre Lihau Ebua, en invitant son collègue de la communication à passer par l’École nationale de l’administration pour ouvrir des postes vacants et sélectionner de fonctionnaires compétents.
Par ailleurs, cette source indique que le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a promis également à son collègue de la Fonction publique de faire respecter ses recommandations.
« Nous venons de faire un pas de plus dans la modernisation du service public. Le président de la République avait bien voulu nous renouveler sa confiance. Nous sommes en train de semer la graine de l'excellence. Il ne s'agit pas seulement de régler des questions immédiates, mais de regarder l'avenir. Lorsqu'on parle de l'administration, le plus souvent, on pensait toujours au contrôle d'effectifs, au salaire pris doublement. Aujourd'hui, nous commençons à sentir les efforts fournis. Nous admirons le travail déjà fait », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Enfin, elle renseigne que plusieurs ministères sont déjà dotés de cet instrument « essentiel » pour leur bon fonctionnement au quotidien.
Raphaël Kwazi