
Le Commissariat Provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC) du Haut-Katanga tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des arnaques perpétrées via les réseaux sociaux et la téléphonie mobile devenues virales depuis presque deux (2) mois dans cette entité du Sud-est de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué officiel rendu public ce mercredi 11 juin 2025 à Lubumbashi et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, la PNC invite toutes les personnes ayant été victimes de ces actes à se présenter pour déposer plainte contre inconnu.
Le major Charles-Espéranto Bin Lwamba, porte-parole de la Police qui signe ce document, explique que les malfaiteurs utilisent des moyens de plus en plus sophistiqués, créant de faux comptes Facebook ou appelant avec des numéros usurpés pour se faire passer pour des autorités civiles, militaires ou policières. Une stratégie visant à gagner la confiance de leurs cibles afin de les escroquer plus aisément.
« Ces arnaqueurs se livrent même à escroquer au nom des autorités civiles, militaires et policières de la province », a dénoncé le Major Charles-Espéranto Bin Lwamba, porte-parole de la PNC du Haut-Katanga.
Consciente de la gravité de la situation, la Police Nationale Congolaise du Haut-Katanga appelle à la prudence et à la vigilance de la population en attendant les résultats des enquêtes en cours. Elle assure également que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour identifier, traquer et neutraliser ces délinquants numériques.
« Nous avons engagé des démarches concrètes pour retrouver ces malfaiteurs. La population peut compter sur notre engagement dans cette lutte », a précisé le Major Bin Lwamba.
Face à cette nouvelle forme de criminalité numérique, les autorités policières rappellent que la collaboration citoyenne demeure un levier essentiel pour lutter efficacement contre ce fléau. Dans un contexte où les réseaux sociaux occupent une place grandissante dans la vie quotidienne, les arnaques en ligne deviennent un véritable défi sécuritaire. La vigilance collective et le signalement systématique des cas d’escroquerie restent les meilleurs moyens de prévention.
Patient Lukusa, à Lubumbashi