Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présidé le mardi 02 septembre dernier à Kinshasa, la première réunion de mobilisation des recettes depuis l’avènement du gouvernement Suminwa II, en vue d’évaluer les résultats du mois d’août et planifier les stratégies pour atteindre les prévisions annuelles.
Cette rencontre a réuni autour d’une table, les directeurs généraux de la DGI, de la DGDA, de la DGRAD, l’inspecteur général des finances, le directeur général a.i. de la DGTCP ainsi que plusieurs experts du ministère des Finances.
Au cours du mois d’août 2025, les recettes réalisées se sont chiffrées à 1.955,6 milliards CDF, soit 103 % par rapport aux prévisions mensuelles fixées à 1.901,2 milliards CDF, performance traduite par des résultats contrastés au niveau des différentes régies financières, notamment :
- La DGDA ayant mobilisé 634,5 milliards CDF sur des prévisions de 606 milliards CDF, soit un taux d’exécution de 105 % ;
– La DGI, 970,8 milliards CDF sur les 899,1 milliards CDF attendus, soit 108 % ;
- La DGRAD, quant à elle, a réalisé 350,2 milliards CDF sur des prévisions de 396 milliards CDF, soit un taux de 88 %.
Malgré cette performance positive, le vide à combler d’ici la fin de l’année s’élève à 10.239,7 milliards CDF, répartis entre la DGI, 5.782,5 milliards CDF, la DGDA 2.354,9 milliards CDF et la DGRAD 2.102,3 milliards CDF.
Dans son intervention, le ministre des Finances a insisté sur la nécessité d’accélérer les réformes fiscales et parafiscales afin de consolider ces acquis via la digitalisation des procédures, y compris dans le secteur judiciaire avec l’extension du système Logirad de la DGRAD, la réforme de la facture normalisée centrée sur la TVA, ainsi que l’actualisation du plan stratégique de mobilisation des recettes.
Notons que cette dernière repose sur plusieurs axes, parmi lesquels l’élargissement de l’assiette fiscale, l’amélioration du contrôle et du recouvrement, la lutte contre la fraude, la simplification et l’informatisation des procédures, le renforcement de la performance des régies et la rationalisation des dépenses fiscales.
Pour le ministre, la mobilisation des recettes demeure une exigence budgétaire et un levier de croissance économique, qui nécessite une discipline accrue, une meilleure gouvernance et l’engagement de toutes les régies financières.
Cette première séance de travail a, par ailleurs, permis de dresser un état des lieux, tout en rappelant les priorités du gouvernement sous l’impulsion du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à savoir, garantir la stabilité macroéconomique et doter le pays des moyens nécessaires à son développement.
Grâce Kenye