
La Cellule Infrastructures a tenu, le mardi 7 octobre, à Kinshasa, un atelier de restitution centré sur le bassin versant de la rivière Ndjili et la Zone Économique Spéciale (ZES) de Maluku, dans le cadre du projet Kin-Elenda.
Cette rencontre visait à clarifier les zones d’ombre autour de la synthèse des enjeux et orientations stratégiques de la phase 2 des projets pilotés par l’exécutif provincial et financés par la Banque mondiale, afin de répondre aux défis urbains croissants dans la capitale congolaise.
Prenant parole, le directeur de cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa a souligné l’importance d’une gestion intégrée des infrastructures dans ce projet, tout en saluant l’appui technique et financier de la Banque mondiale
« La matérialisation du projet Kin-Elenda vise à nous doter d’outils de planification urbaine capables de prévenir les inondations, les érosions et les déplacements de populations. Il s’agit de rendre nos quartiers et nos villes plus fonctionnels, cohérents, résilients et mieux connectés. Quelle ville voulons-nous habiter ? Quelle ville voulons-nous bâtir, et avec quelles normes ? Ces outils, nous les avons élaborés grâce à l’appui de la Banque mondiale (…), Nous félicitons la Cellule Infrastructures et la CDUKA qui assurent le suivi de ce projet capital pour la ville » a expliqué Israel Mutala.
Billy Tshibambe, coordonnateur de la Cellule Infrastructures, a souligné l’objectif principal de cette rencontre qui est d’impliquer tous les acteurs dans la réflexion autour de l’aménagement urbain, la mobilité et la résilience dans des zones pilotes.
« L’atelier de ce jour avait pour objectif de présenter les orientations stratégiques liées à l’aménagement urbain, à la mobilité et à la résilience des espaces, dans des zones pilotes ciblées par cette étude », a-t-il déclaré.
Le chef de mission du groupement Urbaplan, chargé des études techniques, a, de son côté, précisé que le projet en est à la phase de proposition et que les premières mesures sont conçues pour des horizons de 5, 10 et 15 ans.
« Aujourd’hui, nous sommes au stade des propositions. Ces premières mesures sont soumises à discussion et seront, dans un second temps, validées pour un éventuel financement, que ce soit par la Banque mondiale ou d’autres bailleurs de fonds », a-t-il éclairé.
Il a également rappelé le contexte d’urgence qui a motivé cette démarche, notamment les graves inondations survenues en avril dernier dans le bassin de la rivière Ndjili dans la commune de mont-Ngafula, kinseso et bien d’autres.
« Il y a une urgence, notamment dans le bassin de la rivière Ndjili. Un programme d’actions prioritaires a été proposé, parmi lesquelles la délimitation d’une zone rouge interdite à toute construction », a-t-il ajouté.
L’atelier s’est tenu avec l’appui technique de plusieurs partenaires, dont le PLA, le PPA, le PMUD et le TOD. Il avait pour but de présenter les grands enjeux liés à l’élaboration des Plans Locaux d’Aménagement et des Plans Particuliers d’Aménagement dans le cadre du projet Kin-Elenda.
Sandrine Fundi