Est de la RDC : le gouvernement note plus de 272 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires entre le 20 septembre et le 02 octobre

Samedi 11 octobre 2025 - 17:52
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Le gouvernement de la République démocratique du Congo lance de nouveau des accusations contre le groupe rebelle AFC-M23, qu’il considère comme un supplétif de l’armée rwandaise.

Dans un communiqué officiel du ministère de l’Intérieur, les autorités congolaises dénoncent une série d’actes criminels perpétrés dans les zones sous contrôle de ce mouvement armé, notamment dans la province du Nord-Kivu.

Parmi les faits rapportés figurent plus de « 272 assassinats et exécutions sommaires, plus de 300 cas de viols, ainsi que plus de 300 actes de torture, y compris sur des élèves ». Le document évoque également des arrestations arbitraires dans des conditions inhumaines, des enlèvements, des recrutements forcés, des incendies de maisons et des pillages massifs. Ces exactions auraient été commises principalement entre le 20 septembre et le 2 octobre 2025, dans les territoires de Rutshuru, Walikale et Masisi, avec un pic de violence dans le quartier Ndendere.

Le gouvernement dénonce par ailleurs la mise en place d’une administration parallèle par les rebelles, accompagnée de l’imposition d’un prélèvement trimestriel de 17 % sur les frais scolaires, ainsi que l’obligation faite aux parents de payer ces frais dans les écoles primaires. Des taxes et impôts jugés illégaux seraient aussi imposés aux hôpitaux publics et privés, aux établissements scolaires et aux orphelinats.

Face à cette situation, Kinshasa réaffirme sa volonté de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et appelle à une mobilisation pour mettre fin à ces violations des droits humains.

Raphaël Kwazi

 

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