Dans un entretien accordé à 7SUR7.CD , jeudi 30 octobre 2025, certaines familles des victimes rencontrées et interrogées, ont salué la condamnation de deux officiers de l'armée et la police ayant failli dans leur mission de la protection des civils et leurs biens lors de l'attaque à Komanda la nuit du 26 au 27 juillet 2025, ayant coûté la vie à près de 40 civils.
Certaines victimes encouragent l'armée à continuer dans cet élan de justice pour soulager ainsi des personnes ciblées par des barbaries des détenteurs illégaux d'armes.
"J'avais perdu mes deux enfants, et nous avions demandé que la justice soit faite et des officiers de FARDC et de la Police sont condamnées pour manque d'assistance. C'est un soulagement pour nous. l'État doit toujours intervenir au moment opportun pour sauver des vies ", a indiqué une habitante sous couvert d'anonymat.
Un autre habitant victime de l'incident rencontré dans les rues de Komanda, appelle les autorités compétentes à prendre en considération les alertes de la population.
"Avant cette tragédie, nous avons observé un mouvement des vendeurs inconnus de babouches et lait de beauté à Komanda, peu après la tuerie a surgi. Nous appelons nos autorités à identifier les personnes inconnues et aussi prendre en considération nos alertes pour sauver des vies", a indiqué un autre habitant.
L'église catholique qui a perdu une vingtaine de chrétiens venus de plusieurs agglomérations pour la croisade, n'a toujours pas donné sa version malgré nos multiples tentatives.
La cour militaire a condamné deux officiers de l'armée dont le colonel Gere Kengu Justin à 20 ans de prison et le commissaire Kangamina Tshabela qui a écopé de sa part de 8 ans de prison. Ces deux officiers ont été reconnus coupables de violation des consignes et vente de munitions.
Joël Losinu, à Komanda