Le directeur général de la CNSSAP, Junior Mata, a, au cours des conférences annuelles du service public, dans son discours, mis en lumière la gestion des risques, le système de contrôle interne (SCI) et le système de management de la qualité (SMQ).
D’après lui, ces dispositifs ne sont pas des simples outils techniques, mais de véritables leviers de différenciation, de performance et de bonne gouvernance qui manquent aux organisations quelles qu'en soient : pays, départements ministériels, administrations, entreprises et établissements, projets et autres politiques publiques.

« La gestion des risques constitue aujourd’hui un élément incontournable de la gouvernance moderne.Les organisations publiques sont tenues d'établir des cartographies de leurs risques et définir des points de contrôle opérants et des reportings de surveillance cristallisés dans des manuels de procédure.
L'implémentation des systèmes de contrôle interne adéquats va donc permettre à nos organisations d'avoir la maîtrise des activités et des risques, d'optimiser les processus et les ressources et donc d'être performantes. Ils doivent être assortis de différents niveaux de contrôle et observer les principes fondamentaux du contrôle interne », rapporte la dépêche de la cellule de communication de la CNSSAP.
Selon Junior Mata, le système de management de qualité, inspiré de la norme ISO 9001, vise l'appréhension de la chaîne de valeur, des processus interactifs au profit du client, des usagers sur fond du cercle vertueux de l’amélioration continue.
À en croire le directeur général de la CNSSAP, le rétablissement de l'échelle des valeurs dans la gouvernance publique est fortement tributaire de la gestion des risques des organisations et de la mise en œuvre des systèmes de contrôle interne efficaces. Ces dispositifs constituent les véritables facteurs explicatifs de la performance de la CNSSAP, de sa réputation et des différents prix qui ont enrichi sa vitrine à trophées.
Linda Lusonso