"28 novembre 2018", date proposée pour la présidentielle rejetée par l'opposition

Lundi 19 septembre 2016 - 06:39
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Au dialogue national, le blocage persiste. Aucune avance n'est notée sur l'exigence de l'opposition de fixer la date de la présidentielle avant la fin des travaux. Les opposants souhaitent avoir des indications précises sur le jour de la tenue de l'élection présidentielle et de la passation de pouvoir entre le président sortant et entrant. Une question majeure que cette composante considère comme une revendication légitime qu'elle ne peut pas laisser passer au risque de saborder tous les acquis du dialogue. L'opposant Vital Kamerhe est très formel. "Nous ne sortirons pas d'ici sans avoir cette date là", explique le co-moderateur de l'opposition qui menace de ne pas signer l'accord politique sans la résolution de ce préalable. Des dates proposées par la Ceni pour la tenue de la présidentielle, des législatives nationales et provinciales ont été réjétées. Lors des tractations, la date du 28 novembre 2018 aurait été avancée pour la tenue de l'élection présidentielle. La proposition à été aussitôt rejetée par l'opposition. Les experts de l'église catholique pensent le contraire. Ils croient que les 16 mois + 1 pour l'enrôlement, ne peuvent nullement justifier le renvoi de la présidentielle en 2018. A compter de février 2016, l'opération d'enrôlement devra s'arrêter en juin 2017. "Les six autres mois restants de 2017 devront être consacrés pour la convocation des élections présidentielle, députation nationale et provinciale", soutiennent l'opposition et la Cenco. D'ailleurs, cette analyse rejoint celle des experts de l'organisation internationale de la Francophonie qui défendent depuis toujours qu'une rallonge dix mois, suffit pour la convocation la présidentielle et d'autres scrutins. A la majorité, cette thèse ne passe pas. Pour le sénateur PPRD, She Okitundu, il est incensé de contraindre la commission électorale nationale indépendante à publier un calendrier électoral avant la fin de la révision du fichier électoral. Ainsi, tout se plante. Impossible de signer l'accord politique dans ces conditions. Le chef de l'opposition au dialogue, Vital Kamerhe a rappelé qu'il n'y aura pas la signature de l'accord politique sanctionnant les travaux sans que la date de la présidentielle et la passation de pouvoir soit connue. Mais devant la presse, l'ancien président de l'Assemblée nationale affichait encore son optimisme affirmant qu'un compromis avec la majorité est encore possible. Lundi après-midi, le bureau de la Ceni va s'expliquer et le débat qui s'en suivra, sera télévisé pour permettre à la population de suivre les dernières options levées sur base des contraintes techniques, logistiques et opérationnelles.

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