Affaire Moïse Katumbi – Justice : le Conseil de STOUPIS rejette toute connotation politique du dossier

Vendredi 1 juillet 2016 - 09:10
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Près d’une semaine après le prononcé du jugement dans le conflit immobilier qui oppose Moïse Katumbi Chapwe au sujet grec Emmanouil Alexandros STOUPIS, le conseil de ce dernier a réuni la presse le mardi 28 juin à l’hôtel Invest, en vue de donner sa version des faits.

La démarche des avocats du plaignant Stoupis consistait à démontrer à l’opinion que le dossier n’est pas politique. Il s’agit plutôt d’une affaire judiciaire dont les faits remontent aux années 1974, liée à la spoliation de l’immeuble, propriété du sujet grec Emmanouil Alexandros Stoupis, sis n°6-8 au croisement des avenues Mahenge et Kato dans la commune de Kampemba, ville de Lubumbashi, province du Haut Katanga.

Leur communication avait un triple objectif  : éclairer l’opinion sur le statut de locataire de Katumbi Chapwe en occupant l’immeuble querellé ; fixer les esprits sur l’entrée en scène en qualité de propriétaire de Katumbi Chapwe Moïse en 1998 ; et démontrer le fondement de la condamnation judiciaire en 2016.

Faisant le rappel des faits, le conseil de Stoupis a indiqué que l’immeuble appartenait à Mme VOSNAKIS KATINI, épouse de STOUPIS Alexandros, tous deux de nationalité grecque. L’administration foncière lui avait établi le certificat d’enregistrement Vol D 173 folio 157 sur la parcelle numéro 1641 du plan cadastral de la ville de Lubumbashi, alors Elisabethville.

Le plaignant Emmanouil Alexandros Stoupis est l’un des trois enfants nés du couple, désigné héritier liquidateur. En 1974, la propriétaire Vosnakis Katini avait décidé de rentrer dans son pays, la Grèce, en confiant la gestion immobilière à la Sonas le 1er janvier 1974. Et sur base de cette convention, la SONAS avait signé le contrat de bail n°L.101.0026/01 du 3 juillet 1974 avec Katebe Katoto, pour un usage à la fois résidentiel et commercial.

Concernant le jugement prononcé, le conseil soutient le fondement de l’action en faux en écriture et usage de faux. Il trouve sa base à travers la spoliation de l’immeuble.

« Le 1 septembre 1998, un acte de vente de l’immeuble querellé est conclu entre sieur Katumbi Chapwe Moïse ; acheteur, et une personne se faisant passer faussement pour Madame VOSNAKIS KATINI, vendeuse, alors qu’à cette date-là, cette dernière était déjà décédée à Athènes, en Grèce, le 28 juin 1997 à 11 heures, acte de décès faisant foi »,
renseigne le conseil.

Se basant sur ces faits, le conseil de Stoupis conclut que les documents présentés par Moïse Katumbi pour prouver sa qualité de propriétaire de l’immeuble, sont faux.

Dom

 

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