Comment se fait-il que le Parti lumumbiste unifié n’ait pas présenté un candidat aux deux postes à pourvoir au bureau de L’Assemblée nationale? Le ticket présenté par la Majorité présidentielle (MP) a ignoré superbement cette formation politique allié. Et pourtant, lors de la mise en placé du bureau en 2011, le poste de vice-président occupé par Charles Mwando Nsimba était réservé au Palu. Aussi, dans l’opinion, le nom de l’élu de la Funa Patrick Muyaya est-il cité comme Rapporteur en remplacement du MSR Norbert Ezadri, démissionnaire après le changement de cap décidé par on parti.
Journaliste talentueux, le député Muyaya a fait ses preuves et le travail du Rapporteur du bureau correspond à son profil. Lors de son bref passage au bureau provisoire de l’Assemblée nationale, il n’avait pas manqué de démontrer qu’elle était en mesure de mettre ses connaissances à la disposition de la nation. L’élu Palu de la 1una n’avait pas démérité dans la lourde charge qui lui était confiée. Il avait révolutionné la RTNC-Institution avec un programme adapté à l’Assemblée nationale et à la spécificité de ses activités.
Sur le plan personnel, le député Muyaya est doté des qualités qui font dire à une certaine opinion que sa place est au bureau. Le poids de son parti le Palu et sa jeunesse sont des atouts qui devraient conduire la Majorité à l’adouber comme Rapporteur. Lors des choix, les députés sont invités par cette opinion «à ne point suivre de manière moutonnière le mot d’ordre de vote des plateformes ».
Jeune et dynamique, le travail de Rapporteur peut changer le visage et l’image de la chambre basse. Selon des sources, la Majorité aurait jeté son dévolu sur un autre candidat. Est-ce pour autant que cet ancien journaliste converti en acteur politique ne devrait pas postuler au bureau de l’Assemblée nationale? Il est vrai que le Palu fait de la discipline du parti une vertu cardinale de son fonctionnement, il reste aussi vrai que des ambitions légitimes;pour un poste où le parti regorge des compétences éprouvées ne peut-être sacrifié. La Palu a subi des revers lui imposés par ses partenaires de la Majorité. Il semble que cette fois risque d’être la goûte d’eau qui ferait déborder le vase. Le Palu absent du bureau est un signal qui ne rassure. Il n’est pas encore tard de corriger les choix, pour un ticket de la Majorité à la hauteur des attentes de la population.
Par CK