La rencontre d’échanges avec le Réseau des femmes ministres et parlementaires de la RDC (REFAMP), du Bénin, du Cameroun et de la Mauritanie s’est clôturée hier à Kinshasa avec une série de recommandations. Ces femmes leaders ont mis l’accent sur la redynamisation de leur réseau pour contribuer à la mise en œuvre des ODD en RDC.
La ministre de la Femme, famille et enfant, qui a clôturé cette rencontre de haut niveau, a fait savoir que la redynamisation du REFAMP vise à offrir à tous les acteurs du militantisme féministe en Afrique, un accompagnement favorable au développement intégral de la RDC.
Selon Lucie Kipele, le nouveau défi à relever est la vulgarisation de différentes recommandations formulées pour la concrétisation et la mise en pratique réelle de la politique sensible au genre pour les jeunes filles et susceptible de promouvoir la parité tant souhaitée. Ainsi, en prend-elle acte et s’engage-t-elle à veiller à leur mise en œuvre.
Par la même occasion, la ministre Kipele soutient la tenue d’une Assemblée générale du REFAMP/RDC afin que cette structure redémarre sur de nouvelles bases.
La ministre de la FFE a estimé qu’il est nécessaire qu’un chronogramme actualisé de rencontres soit élaboré afin que périodiquement le Réseau soit capable d’établir le bilan des activités réalisées. " Car, la lutte que nous menons exige toujours un regard critique rétrospectif pour projeter les actions innovantes ", a soutenu la ministre.
La représentante de l’UNFPA en RDC a indiqué que la présence de la femme est indispensable à tous les niveaux. " Concernant le dialogue, qu’il soit pour le bien-être de la population, pour l’éducation, la politique ou encore la croissance économique du pays, les femmes sont indispensables ", a renchéri Diene Keita. « Les femmes leaders ont au cours de ces assises, exprimé la volonté de mettre ensemble leurs actions, quels que soient leurs domaines, pour l’intérêt de la RDC », a affirmé Diene.
En plus, a-t-elle souligné, elles se sont réunies pour mieux s’organiser afin d’envisager des pistes pour la mise en œuvre de leurs actions pour le bien-être des Congolais.
La population constitue la priorité du mandat de l’UNFPA. Cette agence des Nations unies et le gouvernement se penchent sur le capital humain, la santé maternelle, il ne faudra pas qu’une femme meure en donnant la vie. Les filles devraient rester plus longtemps à l’école pour éviter le mariage précoce.
Pendant ces travaux, les femmes ministres et parlementaires de la RDC ont été édifiées sur les objectifs de développement durable et le lien avec le programme d’action de la conférence internationale sur la population et le développement.
Elles ont aussi appris les défis et les approches de plaidoyer dans le cadre de la loi sur la santé de la reproduction, l’expérience dans le quota et la représentativité des femmes en Mauritanie, ainsi que le partage d’expériences sur le rôle des femmes ministres et parlementaires dans l’amélioration de la santé maternelle. Mathy MUSAU