Des progrès importants ont été enregistrés en matière des droits de l'homme au Congo-Kinshasa. Le constat a été fait par Faith Pansy Tlakula, la présidente de la Commission africaine des Droits de l'homme et des peuples, après une longue séance de travail avec les autorités congolaises. Elle a rapporté le message au facilitateur Edem Kodjo avec qui ils ont fait le tour d'horizon de la situation politique actuelle en Rdc. "Les autorités congolaises nous ont assuré qu'il n'y a pas des journalistes actuellement en détention au pays", a-t-elle expliqué à la presse, juste après l'entretien avec l'ancien premier ministre togolais. Son institution milite pour la suppression de la diffamation dans la loi pénale congolaise. Le plaidoyer a commencé, dit-elle.
La Commission africaine des Droits de l'homme et des peuples se bat pour que les lois en conflit avec la Charte africaine des droits de l'homme soient abrogées. C'est le cas de la diffamation. Cette infraction est considérée, aux yeux de cette institution, comme une entrave à la liberté d'expression.