Bas-Congo : Pont Maréchal, les constructions anarchiques mettent en danger la vie de l’ouvrage

Mercredi 24 septembre 2014 - 13:42

Par un arrêté vieux de plusieurs années et connu de tout le monde, l’autorité provinciale du Bas-Congo qui s’est référée des données techniques lui transmises jadis par les dirigeants de l’Organisation pour l’Equipement Banana – Kinshasa (OEBK) avait déterminé, dans la ville portuaire de Matadi, capitale de la province du Bas-Congo, une zone de protection du Pont Maréchal Mobutu. Malheureusement, cette zone jugée inaliénable et qui, en sus, est officiellement reconnue comme étant un patrimoine protégé suivant un certificat cadastral établi en bonne et due forme par mes services compétents de l’Etat congolais es aujourd’hui envahie par des constructions anarchiques et ce, au plus grand regret de nombreux observateurs.

Devant cette situation qui frise le scandale, une importante délégation composée des autorités politico-judiciaires et sécuritaires de la province du Bas-Congo avec à sa tête le Maire Jean-Marc Nzeyidio Lukombo de Matadi, a initié une rencontre le jeudi 18 septembre 2014 avec les membres du Conseil d’Administration de cette entreprise. A cette occasion, l’Ingénieur Madiata, en sa qualité de Directeur de maintenance dudit pont, avait, au cours d’une visite guidée projetée pour la circonstance à travers les différents sites de l’OEBK sous la conduite de son Directeur Général Modero Nsimba Matondo, donné des explications techniques claires et concises qui ont en effet démontré noir sur blanc que la vie du Pont Maréchal dépend notamment de son entretien mais aussi de celui de sa zone de protection qui ne devrait pas être spoliée. D’où la nécessité d’agir au plus vite pour empêcher toutes les constructions anarchiques qui y poussent comme des champignons et qui mettent en danger la vie de ce chef-d’œuvre dont l’importance n’est plus à démontrer.

A noter que même dans le site touristique communément appelé Kinkole par la population de la ville portuaire de Matadi ; lequel site est situé à quelques mètres seulement de cet ouvrage, le constat a été amer. C’est ce qui a davantage motivé l’organisation de cette rencontre qui a du reste permis aux différentes parties d’étudier les voies et moyens susceptibles de freiner l’élan que prend de plus en plus cette déplorable situation aux conséquences fâcheuses.

Dieudonné MUAKA DIMBI