BCC : LE VICE-GOUVERNEUR PRÉSENTE LES OPPORTUNITÉS CONGOLAISES AUX INVESTISSEURS NÉERLANDAIS

Mercredi 9 mars 2016 - 05:01
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Le climat des Affaires en République démocratique du Congo devient de plus en plus attractif. C’est ce qu’a déclaré le vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jules Bondombe Assango, au cours d’un atelier organisé à Kinshasa, par l’ambassade des Pays-Bas en RDC et la Banque centrale du Congo (BCC).

Ce séminaire, axé sur le thème " Améliorer les conditions d’accès aux finances pour les entrepreneurs congolais ", a réuni les acteurs du secteur bancaire congolais issu du public et du privé ainsi que les représentants de plusieurs grandes banques néerlandaises. Il visait à explorer les possibilités de collaboration entre les institutions financières de deux pays afin de promouvoir l’accès aux finances des entrepreneurs congolais.
Pour Jules Bondombe, les banques hollandaises ont toute leur place à prendre dans cette mouvance qui assurera un partenariat gagnant-gagnant aux parties prenantes. C’est ainsi qu’il a profité pour faire l’état des lieux du secteur financier congolais, ses défis et perspectives. Selon lui, le marché congolais est quasiment vierge, en raison notamment de l’immensité de son territoire (2.345.000 Km2) regorgeant d’immenses ressources naturelles à peines exploitées. Et les besoins à couvrir sont énormes et multiformes, a-t-il ajouté. Ils concernent les infrastructures, les exploitations notamment agricoles qui concentrent plus de 80 millions d’hectares de terres arables largement disponibles et inexploitées et une main d’œuvre constituée de 70% de la population vivant dans les milieux ruraux.
L’autorité monétaire a soutenu qu’à travers le développement du secteur agricole, la RDC a vocation à devenir le grenier de l’Afrique et à assurer un retour sur l’investissement sur un horizon de moyen terme. Le vice-gouverneur a exhorté les entrepreneurs hollandais à scruter davantage ce secteur.
En outre, le vice-gouverneur de la BCC a fait savoir que le système financier congolais est en phase de développement continu, même s’il reste dominé par les banques commerciales et quelques institutions du système financier décentralisé émergentes.
S’agissant de l’accompagnement de la BCC, il a mentionné que celle-ci assume à la fois le rôle d’autorité monétaire, de contrôle et de régulation. A ce titre, la BCC conduit la politique monétaire et assure la supervision du système financier congolais. Cette double casquette, a souligné le patron adjoint de l’institut d’émission, lui donne la possibilité d’œuvrer en faveur d’un environnement favorable à l’investissement.
Pour sa part, l’ambassadeur des Pays-Bas, Gérard Michels a déclaré qu’en regroupant les institutions financières néerlandaises et congolaises, cet atelier ambitionne de créer un cadre d’échanges, en vue d’aboutir à des collaborations plus étroites entre les institutions financières de deux pays.
Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont échangé sur notamment la finance rurale et la finance inclusive en RDC comme porteurs de croissance économique et créateurs d’emploi. Mathy MUSAU