BOUCLANT SES DEUX JOURNNEES DE SEANCES DE COMMUNICATION JEAN - CLAUDE KIBALA INVITE LES CADRES À VULGARISER LA RÉFORME DE L’AP

Mardi 15 septembre 2015 - 07:02

Après les directeurs et chefs de Division des administrations des ministères du Plan, du Budget, de l’Agriculture, de la Santé publique, de l’EPS-INC, de l’ETP, le tour est venu pour le ministre de la Fonction publique Jean-Claude Kibala de vulgariser la réforme de l’Administration publique auprès des cadres de la Primature, des Finances, du Portefeuille, du Développement Rural, des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction. Plusieurs questions ont été abordées à savoir, la réforme de l’Ap, la politique salariale, la retraite des fonctionnaires , les activités syndicales et le droit de grève en RDC, le recrutement , promotion ou avancement en grade.A cette occassion,le patron de la Fonction publique les a invités à vulgariser la réforme de l’Administration publique auprès des agents et fonctionnaires de l’Etat.

Au cours de cette séance de communication et de vulgarisation, le ministre Jean-Claude Kibala a développé quatre points. Il s’agit de la réforme de l’AP et la politique salariale, la réforme de l’Administration et la retraite des fonctionnaires de l’Etat, les activités syndicales ainsi que le droit de grève en RDC et le recrutement, la promotion ou l’avancement en grade

DE LA REFORME DE L’AP
A en croire le patron de la Fonction publique, l’état des lieux de l’Administration congolaise révèle plusieurs faiblesses. Il a cité, entre autres, un cadre organique non uniforme et inadéquat par rapport aux besoins réels en ressources humaines, la non-maîtrise de la masse salariale au sein de la Fonction publique.
Il en est de même de l’absence d’une politique équitable, la motivation sur le plan de rémunérations et des avantages de fin de carrière, un cadre juridique obsolète et inadapté au contexte du pays, la non application rigoureuse du statut, le vieillissement du personnel….

C’est sur base de ce tableau sombre que le Gouvernement estime nécessaire de réformer et moderniser l’ Administration publique afin qu’elle serve véritablement de passerelle sûre aux fins de garantir l’atteinte de l’objectif de l’autorité de l’Etat. La réforme et la modernisation permettent aussi à rétablir la confiance entre gouvernés et gouvernants en instaurant une administration de proximité à travers la décentralisation.

Le cadre stratégique mis en place, a-t-il savoir, repose notamment sur les principaux axes dont la rationalisation des missions, des emplois ; des structures et des effectifs, la maîtrise des effectifs et de la masse salariale.
Avant d’ajouter que le ministère de la Fonction publique est formel sur ce point : "L’administration de l’Etat qui aspire à l’émergence doit disposer d’un type d’agent bien formé, efficace, animé d’une quête effrénée de l’excellence et des résultats. Ses effectifs doivent être maîtrisés, ce qui conduit pour les agents en poste de bénéficier d’une dynamique en terme de salaire et de couverture sociale ".

DE LA MAITRISE DES EFFECTIFS ET DE LA MASSE SALARIALE
Le ministre Kibala a souligné que le Gouvernement tient à revenir à la normalité, c’est-à-dire que le salaire redevient la majorité minimale des 2/3 de la rémunération de l’agent. Le salaire représente l’assiette de calcul pour l’impôt et la pression de retraite. Et les primes octroyées sur base légale ne constituent qu’un complément de salaire.

S’agissant de 220.000 agents de l’Etat, éligibles à la retraite, le ministre s’est posé la question en ces termes : est- ce que les 60 Enarques peuvent-ils les remplacer ? C’est une manière de répondre à tous ceux qui soutiennent que le numéro un de la Fonction publique veut organiser leurs départs précipités à la retraite en violation de statuts.
Il a par ailleurs fait comprendre à ses interlocuteurs que l’absence de la mise à la retraite régulière constitue un frein au recrutement et à la promotion des grades. Car, selon les statuts, rappelle-t-il, on ne peut recruter ou accorder une promotion que s’il y a un emploi rendu vacant par le départ de son occupant.

DES ACTIVITES SYNDICALES.
Respectueux des lois de la République, le patron de la Fonction publique congolaise a souligné que l’exercice du droit syndical et du droit de grève est garanti par la Constitution, les textes légaux et autres règlementaires. Cependant, déclare-t-il, pour le bon ordre, les mêmes textes recommandent que ce droit soit exercé dans le strict respect des procédures légales prédéfinies. " Tout acte commis en dehors de la procédure est une violation intentionnelle de la loi et expose les auteurs à des sanctions disciplinaires sévères. Il en est de même des regroupements syndicaux en dehors de l’Intersyndicale nationale d’Administration publique (INAP) et de syndicats élus qui s’évertuent à mener des actions purement anarchiques et troublent impunément l’ordre public. Il en est de même des agents qui s’absentent de leurs lieux de travail pour participer à des manifs ", précise-t-il.

DU RECRUTEMENT ET DE LA PROMOTION
Sur ce point, le ministre Jean-Claude Kibala a fait savoir que le recrutement est prévu dans le statut de l’agent de l’Etat, en son article 7 qui stipule : " Tout recrutement doit avoir pour objet de pourvoir la vacance d’un emploi budgétairement prévu ". Selon lui, le recrutement se fait sur base d’un concours organisé par le ministère de la Fonction publique conformément aux statuts.

RAISONS DE SEANCES DE COMMUNICATION
A en croire le ministre Kibala " après des activités menées dans la cadre de la réforme notamment la mise en place des structures standards, on s’est rendu compte que la stratégie de la réforme était connue par peu d’agents que ceux qui sont censés relayer et transmettre les informations au niveau des agents notamment les hauts cadres de l’Administration qui ont été sensibilisés et ont participé à élaboration même de cette stratégie ". Le ministre Kibala a aussi souligné que cette réforme vise non seulement la modernisation de l’Administration mais également l’amélioration des conditions sociales et salariales des agents et fonctionnaires de l’Etat. Alfred LUKAMBIL

 

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