Culture

Une fois que la nouvelle du décès de la chanteuse Marie Misamu a été confirmée, l’information a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le hashtag #MarieMisamu s’est imposé. En plus des anonymes, des artistes et des personnalités politiques ont réagi à la mort de la chanteuse qui a souvent été décrite comme une personne attachante et très ouverte. Sur Facebook, Koffi Olomide a regretté un « décès prématuré » de la chanteuse.

La triste nouvelle s’est répandue, en un clin d’œil, dans le monde entier, samedi 16 janvier 2016 dans la soirée. Marie Misamu, chanteuse congolaise de la musique chrétienne, a brusquement quitté ce monde, alors que, physiquement, elle se portait à merveille. Elle a tiré sa révérence alors que la République démocratique du Congo commémorait le 15ème anniversaire de la mort de M’Zée Laurent-Désiré Kabila, soldat du peuple, assassiné par les ennemis de la démocratie et le développement de la République démocratique du Congo.  

Le musicien Franck Mulaja loue les qualités artistiques et surtout la gentillesse de Marie Musamu, chanteuse de la musique chrétienne décédée samedi 16 janvier soir à Kinshasa. «Elle a consacré toute sa jeunesse à l’œuvre du Seigneur», indique le musicien. «Avec une voie de charme, une voie très excellente… Je garde d’elle une artiste au vrai sens du mot [...] Une artiste qui aimait beaucoup son travail», témoigne Franck Mulaja. Ecoutez la suite du témoignage de Franck Mulaja après la mort de Marie Misamu ici:

Voilà une nouvelle qui va bouleverser les rd-congolais. L'artiste musicienne Marie Misamu serait morte ce samedi 16 janvier 2016 selon des sources crédibles. Pour l'instant on ignore les circonstances qui entourent la mort de cette musicienne  à succès qui faisait du gospel.

Au mois de décembre dernier, le comité organisateur de KORA AWARDS édition 2016 a  bel et bien dévoilé la liste des artistes nominés pour cette unième saison prestigieuse qui aura lieu à Windhoek, en Namibie. La musique africaine, source de cohésion, est le principal thème retenu pour donner le sens à la soirée de remise de trophées de distinction aux meilleurs musiciens du continent.       

La RDC jouit de la réputation de pays regorgeant des talents. Dans le secteur de la comédie et du théâtre, les jeunes artistes fleurissent comme des champignons et progressent dans leurs entreprises. Karibiona, jeune comédien du Haut Katanga a a été la Révélation de l’année en 2013. C’était lors du Festival international du rire organisé au Katanga, par l’ex-gouverneur Moïse Katumbi. L’événement avait été honoré de la présence de plusieurs humoristes congolais et ceux de la Côte d’Ivoire. Le célèbre humoriste Mamane de Gondwana City a été également de la fête.

Une nouvelle ère s’ouvre pour le monde musical congolais, particulièrement kinois. Une marche-arrière, un regard critique de l’an 2015 qui vient de s’achever, permettra sans nulle doute à nos nombreux lecteurs avisés et amateurs de la bonne musique de se faire une idée sur l’évolution de l’industrie musicale congolaise qui, faut-il le souligner, est confrontée à de nombreuses difficultés.

Les artistes plasticiens congolais croisent leurs talents pour un environnement sain

Prévu du 18 au 21 janvier prochain, le Symposium sur les récits historiques de l’art des 20ème et 21ème siècles, aura lieu, successivement à l’Académie des beaux arts, à l’Institut Français de Kinshasa, au Multimédia de l’Echangeur et au Musée d’Art contemporain. A  en croire Christophe Roussin,  Directeur Délégué de l’Institut Français, ce symposium se déroulera sous forme des colloques, ateliers par panels et conférences publiques.

Blaise Richard Nsimba a présenté son ouvrage « Marre d’être un Afrifaim »  le samedi 9 janvier 2016 à Nantes (France), lors de la première édition du Salon du livre afro-caribéen au Centre socio-culturel de la Halvêque.