Dans certains endroits de la capitale congolaise, la dégradation des voies routières ne favorisent pas la fluidité de la circulation routière. Les embouteillages sont devenus courants et les chauffeurs enfreignent parfois le code de la route pour gagner du temps.
Devant la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN), juste à sa première porte, les chauffeurs de taxis-bus et taxis sont contraints de dévier et de prendre le sens unique pour aller vers Super-Lemba. Pour cause, la dégradation avancée de la chaussée sur cette voie empêche la circulation.
La situation a duré plus d’une année puisque la réhabilitation de cette partie de la chaussée dégradée semble être oubliée, a-t-on constaté. Malgré que cette voie soit de plus en plus fréquentée, son état de délabrement n’attire pas, pourtant, l’attention des autorités compétentes. Jusque-là, la situation paraît normale, étant donné que l’on ne déplore pas encore des cas d’accidents. » Mieux vaut prévenir que guérir « , dit-on. Pendant la nuit, il convient de le souligner, le danger est permanent, surtout lorsqu’on sait qu’à ces heures, les chauffeurs roulent toujours à vive allure. Les non habitués ne sont, en général, surpris qu’en étant face au danger.
Les autorités concernées doivent réagir avant que l’irréparable se produise. D’autres artères de cette commune de Lemba laissent à désirer également. La grande route qui mène vers la commune de Matete en passant par la Sous-région se dégrade au jour le jour, rendant la circulation quasi difficile, et provoque souvent des bouchons la nuit. Tout cela est, par moment, à la base des difficultés de transport en commun.
S’occuper des routes connexes
Il faudrait donc également la mise en place d’une politique efficace en ce qui concerne la réhabilitation des routes connexes à Kinshasa, particulièrement dans les communes de la capitale. Ce ne sont pas que les artères principales qui doivent attirer l’attention du gouvernement de la République.
Il y a des quartiers à Kinshasa dont les macadams se trouvent actuellement dans un état déplorable. Alors que l’importance de ces voies n’est pas du tout à négliger dans la circulation des personnes et de leurs biens.
Par Tantia Sakata