L’article 151 de la Constitution qui régit notre pays dispose « le pouvoir exécutif ne peut donner d’injonction au juge dans l’exercice de sa juridiction, ni statuer sur les différends, ni entraver le cours de la Justice, ni s’opposer l’exécution d’une décision de justice. Le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur des différends juridictionnels, ni modifier une décision de justice, ni s’opposer à son exécution. Toute loi dont l’objectif est manifestement de fournir une solution à un procès en cours est nulle et de nul effet ». A la lumière de l’intelligence cachée de l’article précité, nous sommes en droit d’affirmer, sans peur d’être contredit, que la Constitution, qui est, en fait, la loi fondamentale d’un pays, est nantie aussi bien d’un caractère d’opposabilité à tous que contraignant, comme pour dire que nul «est au dessus de la loi. Ce principe sacrosaint du droit vient, une fois de plus, de faire ses preuves à la face du monde. Les greffiers «exécution du Tribunal de Travail de Kinshasa/Gombe, en collaboration avec les autorités de la Banque centrale du Congo, viennent d’installer Franck Mvunzu Makumba dans ses fonctions, et cela, en exécution de l’arrêt RTA 6610. Son licenciement était donc abusif.
Cette décision a été prise par la volonté délibérée, aussi bien des autorités politiques que judiciaires de notre pays, et cela, à la pleine satisfaction dû peuple congolais, au nom de qui, cet arrêt de justice a été pris, mais exécuté au nom du Chef de l’Etat, garant de la nation. Désormais, cet événement sera écrit dans les annales de l’histoire de notre pays, avec lettre de noblesse et une plume d’or, dont le mérite revient, à tout Seigneur et à tout honneur, d’abord, à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Joseph Kabila Kabange dont l’imagination féconde, et le génie ont mis en place les Tribunaux de Travail (Kinshasa, Matadi, Lubumbashi), qui ont permis la réalisation d’un tel exploit. L’histoire aura le mérite de reconnaître en lui, l’homme qui apporte des solutions là où tout le monde a perdu l’espoir. N’avons-nous pas dit au cours de nos précédentes éditions qu’un bon homme d’Etat, est celui qui agit, non selon son cœur, ses émotions, ni ses états d’âme, mais plutôt avec la raison.
Par cet acte, le Chef de l’Etat vient de prouver qu’il aura réussi à transcender les clivages culturels, ethniques, linguistiques,... le fac-similé n°3 en dit tout «Nous Joseph Kabila Kabange mandons et ordonnons à tous huissiers et à ce requis de mettre le présent arrêt à exécution... ». Une mention spéciale soit également décernée à l’endroit de son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice et Droit Humain, Ntambwe Mwamba Alexis, qui aura réussi à imprimer une dynamique au sein de son Ministère, mais aussi dans l’exercice de ses fonctions. Grâce à cette dynamique, beaucoup d’innovations voient le jour et les dossiers pendants trouvent leur dénouement. Sur la même lancée, nous tenons également à féliciter le Gouverneur Déogratias Mutombo, pour avoir facilité l’exécution de l’arrêt RTA 6610. Ne dit- on pas qu’il n’est jamais tard pour mieux faire ? Nous avons été égaIement impressionnés par le travail de qualité abattu par le juge président et Madame le Greffier Divisionnaire du Tribunal de Travail de Kinshasa/Gombe, dans- l’aboutissement de ce processus. Leurs expertises ainsi que leurs finesses ont contribué largement à ce résultat.
A travers eux, nous saluons toute leur équipe, soient tous les Greffiers de leur Juridiction qui, en dépit de la complexité du dossier, ont réussi à gagner le pari, grâce à leur savoir faire et leur savoir vivre. Nous avons cité plus précisément le Titulaire du Greffe d’exécution, Papy Isomengola et le greffier Freddy Mudiandambu. En définitive, c’est la République démocratique du Congo qui a gagné. C’est le peuple congolais qui vient de triompher, et ce sont les lois de la République qui viennent de s’exprimer au travers la réhabilitation de Franck Mvunzu Makumba dans ses fonctions à la Banque centrale du Congo.
La révolution dans la modernité, la vision du Chef de l’Etat, et partant, de toute la République, n’aura un contenu et une effectivité sur le terrain que lorsque nous aurons privilégié la loi, au détriment de nos émotions et sentiments personnels. Ne dit-on pas que la justice élève une nation ? Le peuple congolais a raison d’espérer en son avenir, car, quand le congolais veut, il peut. Bravo, chers compatriotes, car vous avez le mérite de la patrie. Désormais, le Chef de l’Etat qui est à la recherche des oiseaux rares, des perles rares, peut s’assumer de votre franche collaboration, et ainsi, continuer à placer sa confiance en vous. Au demeurant, le Congo de demain sera fait de ce que nous l’aurons fait aujourd’hui. Par cet acte, éminemment politique et historique à la fois, les Congolais viennent de prouver à la face du monde leur maturité, en transcendant toutes les barrières, le Président de la République, ainsi que tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement heureux de ce processus et à la matérialisation de cet événement, tant attendu l’histoire aura le mérite de reconnaitre en vous, des hommes et des femmes, dignes du grand Congo, car, l’acte que vous venez de poser, en faveur de Franck MVUNZJJ MAKUMBA, plus particulièrement, en ce qui concerne l’exécution de l’arrêt de justice sous RTA 6610 qui le réintègre à la Banque Centrale du Congo, en fac-similé n°4 et5 prouve à suffisance que le Congolais est maître et artisan de son progrès et partant, de son développement. Par cet acte, vous venez de relever un grand défi de l’histoire et de donner en même temps un signal fort pour l’avenir de notre pays. Que la lampe qui vient d’être allumée en ce jour ne s’éteigne pas mais plutôt, qu’elle puisse constituer un déclic pour le développement ainsi que le rayonnement de la République démocratique du Congo, tant en interne qu’à l’externe. Il est vrai que les défis impérieux de commencer quelque part, afin de déclencher la dynamique.
MI