Le Chef de l’exécutif urbain a pris certaines mesures drastiques contre certains leaders des groupes musicaux et leurs porte-paroles, ainsi que les chroniqueurs de musique de chaînes émettant à Kinshasa.
Sous la présidence du Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, le gouvernement provincial a tenu son conseil des ministres au milieu de la semaine en cours.
Au-delà de la situation économique et sécuritaire dans la capitale, le Chef de l’exécutif urbain a pris certaines mesures drastiques contre certains leaders des groupes musicaux et leurs porte-paroles, ainsi que les chroniqueurs de musique de chaînes émettant à Kinshasa.
Au terme de la réunion, André de Kimbuta a haussé le ton, en prenant une décision ferme, dans l’objectif d’assainir le milieu musical kinois dont la polémique déloyale exagérée sème la zizanie dans la ville.
A cet effet, le Gouverneur de Kinshasa a adressé une mise en garde sévère à tous les artistes. Il les a invités de s’abstenir de verser dans des propos vexatoires et diffamatoires ou d’adopter des comportements provocateurs susceptibles de créer un climat malsain dans la Ville.
‘‘Cette mesure concerne également les chroniqueurs de musique instrumentalisés et qui s’évertuent à envenimer le climat social par la rediffusion des émissions portant atteinte à la dignité humaine’’, a déclaré le Premier citoyen de la Ville.
Il suspend le passage sur les médias des personnes non autrement identifiées «porte-paroles ».
Et cela jusqu’à nouvel ordre. Pour lui, ces hommes et femmes au service de musiciens sont dorénavant astreints de se munir, avant toute prestation, d’un mandat écrit légalisé par les services compétents leur reconnaissant formellement cette qualité. Ce qui engagerait ipso facto la responsabilité de leurs mandants sur les propos ou faits infractionnels qu’ils seraient amenés à commettre.
A Kinshasa, les observateurs avertis ont salué cette décision des autorités de la ville. Elle semble être une réponse exacte aux bavures que commettent les artistes musiciens congolais ce dernier temps.
Certains, devenus ‘‘intouchables’’, exagèrent dans les injures et bassesses pour nuire la carrière des autres.
Notons que cette mesure intervient au lendemain de l’interpellation du chanteur Koffi Olomide par le Commissaire général de la Police de Kinshasa, pour avoir fait étalage des banderoles" annonçant le concert de "Vieux Ebola", le surnom qu’il utilisait pour qualifier sa force dans la musique congolaise.
JD/La Prospérité