Accélérer le processus de la mise en place du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique Centrale. Un Fonds qui va servir à financer des projets des Etats membres de la CEEAC, dans le cadre du Développement durable et de l’Economie Verte. Voici pourquoi les ministres de la Sous-région, en charge des Ressources naturelles, sont réunis au Grand Hôtel Kinshasa, à la Gombe. Les attentes de la RDC, selon le Ministre Bavon N’sa Mputu Elima, sont d’arriver à la construction d’un bras financier en soutien à l’économie verte. Il est donc question de faire en sorte que les ressources naturelles, les minerais et le pétrole puissent apporter une valeur ajoutée à chaque pays de la sous-région de l’Afrique centrale. L’on s’attend à ce que les experts en ressources naturelles trouvent des réponses appropriées à l’inadéquation qui veut que les populations africaines soient de plus en plus pauvres alors que le sol et le sous-sol sont, eux, potentiellement riches. Il faut à tout prix régler le problème de la pauvreté, créer des emplois et améliorer la qualité de vie des populations.
Le ministre rd-congolais de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, Bavon N’Sa Mputu, a précisé l’importance que revêt la réunion stratégique qui s’est ouverte hier, lundi 27 octobre, pour l’émergence des économies des Etats africains. Selon lui, en effet, la conférence interministérielle du Grand Hôtel offre une belle occasion d’identifier les actions concrètes à mener en vue de la transformation structurelle des économies africaines.
«Comme vous le savez sans nul doute, un des résultats attendus est l’adoption du texte final devant porter création du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique Centrale (FEVAC), outil de développement durable et de promotion du système de l’Economie verte en Afrique Centrale », a-t-il lancé, d’entrée de jeu. Bavon N’Sa Mputu a démontré, par ailleurs, que les pays de la sous-région d’Afrique Centrale sont assis sur d’importantes ressources naturelles. Aujourd’hui, explique-t-il, le monde entier s’achemine vers une dynamique de gestion des ressources durables. Il a ajouté que l’économie verte répond aux besoins du moment et n’attend pas que les générations futures puissent répondre aux besoins qui sont les leurs.
Pour ce faire, la rencontre de Kinshasa devrait permettre d’adopter des stratégies communes, d’élaborer un programme et de mettre en place une politique sectorielle pour la construction d’une économie verte. Les attentes de la RDC, selon le ministre N’Sa Mputu, sont d’arriver à la construction d’un bras financier en soutien à l’économie verte.
L’idée, c’est de faire en sorte que les ressources naturelles, les minerais et le pétrole puissent apporter une valeur ajoutée à chaque pays de la sous-région de l’Afrique centrale. L’on s’attend à ce que les experts en ressources naturelles trouvent des réponses appropriées à l’inadéquation qui veut que les populations africaines soient de plus en plus pauvres alors que le sol et le sous-sol sont, eux, potentiellement riches. Il faut à tout prix régler le problème de la pauvreté, créer des emplois et améliorer la qualité de vie des populations.
Le thème principal à développer est : « Diplomatie-Intégration-Gouvernance-Nouvelle Economie du Bois ». L’économie verte, en effet, passe par la transformation structurelle des ressources naturelles. Pour avoir de la valeur ajoutée, il faut arriver à transformer, ce qui exige la construction des unités de production.
A titre d’exemple, en exportant les bois bruts en Europe, on perd des emplois en Afrique. Il serait mieux d’expédier un produit semi-fini. Si l’on monte des usines de bois, l’on crée des emplois directs et connexes. Le métier vert, c’est celui qui concilie l’exportation, le développement industriel et la protection de l’environnement. L’économie verte consiste à réduire les pratiques désastreuses qui ont une incidence négative sur le climat.
Peter Tshibangu