Le contentieux Emmanouil Alexadros Stoupis à Katumbi Chapwe Moise au Tribunal de paix de Lubumbashi/ Kamalondo a fait l’objet d’une conférence de presse hier mardi en fin de journée. Occasion pour les avocats conseil de Stoupis, représentés par le bâtonnier Bere, de fixer l’opinion sur ce procès diversement commenté et dont le prononcé a été rendu le 22 juin finissant à Lubumbashi. "C’est une affaire privée et judiciaire qui n’a rien de connotation politique ", a précisé le collectif d’avocats de Stoupis.
D’après ces avocats, l’objectif de cette mise au point est d’éclairer l’opinion sur la qualité plutôt de locataire qui a conduit M. Raphaël Katebe Katoto vers l’immeuble en 1974, avant d’en devenir subtilement " propriétaire " temporaire, à partir de 1976. L’occasion s’est avérée propice pour fixer les esprits sur l’entrée en scène, en qualité de propriétaire du même immeuble, de M. Katumbi Chapwe Moise, en 1998. Aussi, de démontrer le fondement de la condamnation, intervenue en 2016. Selon le collectif d’avocats du liquidateur, le verdict de la cour résulte du comportement qualifié d’infractionnel de Katumbi Chapwe Moîse qui, selon eux, aurait fabriqué le faux dont il s’est servi, devant l’administration foncière, en vue de s’emparer dudit immeuble.
D’après le collectif d’avocats, le fondement de l’action en faux en écriture et usage de faux est à retrouver à travers la spoliation de l’immeuble querellé par Katumbi Chapwe Moise. Ce, à l’aide de l’établissement de faux documents et de leur usage.
Tout est parti de l’acte de vente brandi par le collectif d’avocat de Stoupis du 1er septembre 1998 de l’immeuble concerné, conclu entre M. Katumbi Chapwe Moise, acheteur, et une personne se faisant passer faussement pour Mme Vosnakis Katina, vendeuse, alors qu’à cette date là, cette dernière était déjà décédée à Athènes, en Grèce, le samedi 28 juin 1997 à 11 heures. L’acte de décès faisant foi !
Arrivé à Lubumbashi, Emmanouil Alexandros Stoupis, héritier liquidateur a cherché à récupérer l’immeuble familial. Il a fait face depuis plusieurs moments à l’occupant Katumbi Chapwe, détenteur d’un certificat d’enregistrement du 25 avril 2002, établi aux noms de ses enfants mineurs d’âge à l’époque.
Fatigué par les démarches amorcées sans succès, depuis des années, visant la récupération de l’immeuble familial par une solution à l’amiable avec l’occupant Katumbi, le liquidateur s’est résolu de saisir le parquet général de Lubumbashi où deux instructions judiciaires furent ouvertes en 2015.Mathy MUSAU