Le collectif des jeunes francophones congolais pour l’innovation, COJEFCI, a organisé, le 29 mars dernier, une rencontre des jeunes francophones, au centre Wallonie Bruxelles, CWB. Ce, pour clôturer, avec faste, le mois de mars 2016 dédié à la francophonie. ‘’ Jeunes francophones et innovations en RDC. Quelles stratégies de développement et de plaidoyer ? ‘’. Voilà, le thème central de ce rendez-vous. Plusieurs orateurs ont eu à aborder cette thématique sous divers aspects. Ils ont, à tout prendre, exhorté la jeunesse congolaise à promouvoir l’esprit d’innovation dans le domaine de la science, technologie etc. D’illustres personnalités ont fait le déplacement pour la salle de spectacle du CWB, lieu où s’est tenu cet événement. Il s’agit, entre autres, de Catherine Bray, la déléguée du centre Wallonie Bruxelles, Madame Tshombe, représentante du chef de l’Etat à la francophonie et Didier Mumengi, ministre honoraire de l’information et médias. Une foule hétéroclite des jeunes avaient aussi répondu présent.
C’est Catherine Brahy qui a donné le go à cette matinée de réflexion, en lisant le mot d’ouverture devant un auditorium attentif. Cinq intervenants se sont, par la suite, succédés, conformément au programme. Ils ont eu à édifier le public venu de quatre coins de la Ville-Province de Kinshasa, sous la modération des maîtres de cérémonies. Yannick Lukusa a introduit la thématique de la rencontre, en parlant sur l’historique de la francophonie et la position de la RDC dans cette organisation des peuples qui partagent la passion et la pratique du français comme langue. «Le mot francophonie a été utilisé pour la première fois par le géographe français, Onésime, lors qu’il voulait localiser les pays d’Afrique ayant le Français comme langue en commun », a-t-il expliqué. Rubio Nzeza, le deuxième intervenant, s’est appesanti sur le concept de l’innovation et les stratégies du développement. Il a définie l’innovation comme étant une activité technique de créativité dans laquelle il faut faire appel à l’entreprenariat. Dans le volet stratégies du développement, monsieur Rubio a identifié les notions préalables que toute personne devrait observer pour connaitre le développement. A l’en croire, primo, la personne doit se forger un idéal, «c'est-à-dire, bâtir la personne, s’instruire », précise-il. Ensuite viendrait l’étape de la collaboration ou de la mutualisation. En d’autres termes, il y aura collaboration des compétences acquises, çà et là, avec divers acteurs. Trésor Luteke, qui assume provisoirement la fonction de la présidente du COJEFCI, troisième orateur du jour, a abordé la problématique de la nécessité d’encourager les nouvelles technologies de l’information et de la communication auprès de la jeunesse féminine. Selon cette intervenante, il est déplorable de constater que la jeunesse féminine s’intéresse moins aux NTIC. «Il est impérieux de sensibiliser la jeunesse féminine dans ce domaine, qui est vraiment importante pour le boom du genre », dixit Trésor Luteke.
Saleh Mukambilwa, directeur délégué du ministère de la recherche scientifique, a expliqué à l’assistance le cadre formel pour la protection des idées. C’est Hubertine Tuweko qui a clôturé la liste d’orateurs. Elle a brillement brossé l’histoire du COJECI, qui n’aurait que 5 mois. Nonobstant, elle a signifié que cette plate-forme a déjà accompli des travaux de grandes envergures. En sus, elle a procédé à la présentation des membres de cette organisation, précisant à cet effet que ladite organisation est en activité sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et ailleurs, à travers divers autres pays dans le monde. Madame Tshombe, représentante du chef de l’Etat, Joseph Kabila, à la francophonie, a pris la parole pour prodiguer des conseils aux dirigeants du COJECI. Puis, elle a remis des badges à chaque membre présent dans la salle.
Francis Sengeyi