Alors que la rédaction de C-NEWS était sous presse, hier, jeudi 4 juin, un com-muniqué d’un confrère nous est parvenu, tard dans la soirée, annonçant la condamanation de Daniel Nsafu à deux ans de prisons ferme. Arrêté dans des conditions obscures depuis lundi 1 juin 2015 à Matadi, dans la province du Kongo Central pour imputation dommageable à l’endroit du député national Muller Lutelo, Daniel Nsafu était encore aux arrêts à Matadi.
Selon le Parquet de Matadi qui a renvoyé l’affaire au Tribunal de Paix de Matadi, l’éditeur du journal Les Points Saillants Plus s’est livré dans des accusations relatives aux détour-nements sans preuve. Dans le lot, le Tribunal de Paix de Matadi a laissé l’élu national Albert Puela et l’ancien vice Gouverneur de la province du Bas-Congo Déo Nkusu se sont constitués partie civile sans passés par le Parquet. Pour la défense, la constitution de Déo Nkusu et Albert Puela en partie civile devant le Tribunal de Paix de Matadi est un vice. A en croire la défense, le juge du Tribunal de Paix n’a même pas voulu entendre l’exception sou¬levée par la défense et a préféré joindre cette exception au fond. Selon un analyste juridique l’acte posé par le juge du Tripaix montre qu’il va se prononcer une fois pour toute. Aussitôt, l’infortuné a fait appel devant le Tribunal de Grande Instance. Mais à la grande surprise de l’assistance, le Ministère public a évoqué l’absence de preuve matérielle de la cassation évoquée par l’éditeur du journal Les Points Saillants Plus. Selon des sources à Matadi, des témoins au¬raient vu le Ministère public donner des ordres au Greffe de fermer pour empêcher la défense d’avoir accès à la copie du jugement reprenant la cassation. Conséquence, le procès a poursuivi son cour normal comme si de rein n’était. Du terrorisme judiciaire à Matadi s’est plaint l’analyste juridique qui s’est confié hier tard dans la soirée à la rédaction de C-News.
CHRIS WADOL