Il s’est ouvert hier, lundi 23 mars 2015, dans la capitale Kinshasa, la réunion de revue par les pairs et des rapports conjoints OMS-UNICEF 2014 et des rapports de situation annuels GAVI des pays de l’Afrique centrale
Cette rencontre qui a eu lieu dans la salle polyvalente de l’OMS, a connu la participation de dix pays notamment: la RDC, l’Angola, le Burundi, le Gabon, le Congo, la Guinée Equatoriale, le Tchad, la RCA, le Sao Tomé, ainsi que le Madagascar.
Du 23 au 27 mars 2015, les facilitateurs, les experts, les points focaux de l’OMS, l’Unicef, Gavi, PEV (-Programme élargi de vaccination) RDC, les directeurs centraux du MSP (ministère de la Santé publique), ainsi que les autres partenaires impliqués dans le secteur de la vaccination, vont réfléchir sur les voies et moyens d’améliorer la qualité des rapports conjoints et des rapports de situation annuels 2014 à travers une revue des pairs.
Sur base de leurs expériences du terrain, ils pourront faire des suggestions pertinentes sur l’élaboration dudit rapport, en analysant le fond et la forme des rapports conjoints OMS-UNICEFMSP, afin d’intégrer les commentaires formulés par les pairs, et enfin, finaliser le formulaire du rapport conjoint (JRF) et le rapport de situation annuelle (RSA) et établir un chronogramme par pays, avant leur transmission aux bailleurs.
L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, Shadrack Bayitshura, du représentant de l’OMS en RDC, Dr Deo Nshimirimana, de la représentante de Gavi en RDC, du délégué du représentant de l’Unicef en RDC,…
Prenant là parole au nom de l’équipe interagence, 19 représentant de l’OMS en RDC a remercié le gouvernement congolais d’avoir autorisé la tenue de ces assises dans la capitale Kinshasa.
Dr Deo Nshimirimana a rappelé que cette rencontre est une sorte de tradition pour les dix pays d’Afrique centrale, d’examiner leurs données de vaccination, de surveillance et des rapporté annuels de situation GAVI, avant de les transmettre aux partenaires techniques et financiers.
Il a signalé que c’est depuis 2013 que l’OMS et ses partenaires ont mis en œuvre le processus de revue par les pairs, afin d’améliorer chaque année, la qualité de ces documents.
S’exprimant au nom du ministre Félix Kabange Numbi empêché, son directeur de cabinet a fait savoir que cette réunion s’inscrivait dans la logique du ministère de la Santé publique, au vu de l’importance que revêt la recherche de la qualité des données et des objectifs assignés par le PEV.
Et cela, dans le but de contribuer à la qualité de la performance du système de santé en général et du PEV en particulier. Shadrack Bayitshura a indiqué que cette activité figure parmi les recommandations de la 66ième assemblée mondiale de la santé, tenue en mai 2013, qui avait adopté le cadre de suivi, d’évaluation et de responsabilisation qui permet aux pays d’assurer un suivi régulier et de produire un rapport annuel sur base des indicateurs GVAR.
L’organisation de cet atelier en RDC, a-t-il ajouté, représente un atout majeur dont les informations doivent être capitalisées, avant de relever que les membres du comité vont s’atteler à sauvegarder les chances de la RDC d’éradiquer la poliomyélite sauvage.
Il a annoncé qu’il est nécessaire d’intérioriser le mot d’ordre « vacciner c’est aimer, vacciner c’est protéger » et de s’en approprier comme une exigence vitale et aussi collective. Il a indiqué que le ministère attend des recommandations claires qui vont lui permettre de résoudre le problème lié à la qualité des données dans les systèmes de santés, car le PEV ne constitue qu’une fenêtre qui va permettre au ministère de parvenir aux résultats attendus avec l’effort des partenaires.
Par Melba Muzola