C’est un drame qui continue à faire grand bruit dans ce quartier paisible sit9é dans la commune de Mont Ngafula où un taximan, nommé Delvin, âgé de plus de vingt ans, est mort mardi 20 octobre 2015, après avoir été battu sauvagement par cinq, voire six éléments de la police des polices, pour avoir refusé de donner un pourboire de 500 fc congolais à une préposée de la police de roulage. Une scène surréaliste et un drame de trop dans les relations déjà, tumultueuses entre les éléments de la police de roulage et les différents conducteurs et usagers de la route.
En effet, selon les témoignages de plusieurs personnes qui ont assisté à ce malheureux incident, l’affaire aurait débuté lundi 19 octobre 2015 dans le courant de. l’après-midi lorsque le taximan en stationnement qui attendait d’embarquer des clients en partance pour le terminus de l’Upn au niveau de l’arrêt triangle dans le quartier Cité Verte, a été accosté par la prénommée, Marie non autrement identifiée qui lui demandait de lui verser son « mabonza de 500Fc ». Ainsi, n’ayant pas obéi à ses ordres, la policière va appeler au secours les éléments de la Police des polices postés non loin de l’entrée de la route qui mène vers Kimwenza gare.
Arrivés aussitôt l’alerte sonnée, sans au préalable chercher à savoir la raison de cette dispute entre ce chauffeur et la policière, ils ont commencé brutaliser l’infortuné. Comme ils étaient en plus grand nombre, ils ont réussi à sortir le chauffeur de la Mazda 323 hors de l’habitacle pour le rouer de coups devant la population médusée. Sans retenue, les coups ont commencé à pleuvoir sur le chauffeur de partout. Il a été roué des coups de crosse d’armes, coups’ de pieds sur tout le corps sans se défendre. Et ce qui devait arriver est arrivé. L’homme après avoir’ été passé à tabac comme un chien, s’est mis à saigner de partout. Pris de panique, certains de ces bourreaux ont vite fait de se sauver alors que l’homme était tombé inconscient et dans le coma. Ayant constaté que le mal était fait, la victime a été vite amené au Centre de santé Lisungi non loin du lieu du drame. Et les témoins ajoutent que, l’hôpital avant d’admettre la victime, a exigé de garder la principale impliquée. Malheureusement, les coups subis étaient tellement violents et inhumains que c’est hier matin que ce père de famille a succombé laissant une veuve et trois enfants en bas âge.
Ce énième drame n’est que l’arbre qui cache la forêt, car, rouler à Kinshasa devient un parcours de combattant du fait que certains agents sans foi ni loi, au lieu d’appliquer la loi et de réglementer la circulation comme il se doit, s’évertuent plutôt à rançonner de paisibles usagers parfois sans, aucune raison, ni une infraction avérée. Les nombreux observateurs espèrent que cette fois-ci ou jamais les autorités vont ouvrir les yeux pour tirer au clair cette affaire, mais surtout pour que cesse cette violence aveugle envers les usagers de la route.
Par VAN