Cette structure relève que de tels documents sont un outil important de planification des interventions de toutes les parties prenantes appelées à assurer la sensibilisation des populations et le suivi de la mise en œuvre des opérations techniques
Dans un communiqué de presse du 4 juillet 2016, la Mission d’observation électorale des Missions d’observation citoyenne des élections (MOE-SYMOCEL) en République démocratique du Congo, se dit satisfaite de voir le processus électoral connaître des avancées et adresse toutes ses félicitations à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour les efforts entrepris en vue de relancer le processus.
Ce, à la suite de la cérémonie de signature de contrat des fournitures des kits d’enrôlement, des cartes d’électeurs et des sources d’énergie pour l’opération de la révision du fichier électoral entre la CENI et trois différents fournisseurs, le 29 juin 2016, en présence de plusieurs personnalités dont les représentants des Organisations de la société civile.
A cette occasion, poursuite le communiqué de presse, la CENI a annoncé le début de l’opération d’enregistrement des électeurs, avec comme point de départ la province du Nord-Ubangi, le 30 juillet 2016. La Mission d’observation électorale sollicite, à cet effet, l’intervention de tous les acteurs, notamment de la société civile, en vue d’y prendre une part active.
Toutefois, la MOE-SYMOCEL souligne que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore rendu public un calendrier, fût-il séquentiel, de l’étape à venir, ainsi que le mode opératoire à adopter.
La MOE-SYMOCEL relève que de tels documents sont un outil important de planification des interventions de toutes les parties prenantes, notamment les Organisations de la société civile, appelées à assurer la sensibilisation des populations et le suivi de la mise en œuvre des opérations techniques.
» Ils sont par ailleurs un gage de transparence et de professionnalisme pour toute administration électorale soucieuse de ne pas donner le sentiment de naviguer à vue « , peut-on lire dans ce communiqué de presse.
Toutefois, la MOE-SYMOCEL se dit consciente de contraintes, notamment politiques, qui pèsent sur le travail de la Commission électorale nationale indépendante, ainsi que des enjeux que représente la moindre indication de calendrier électoral, dans le contexte actuel. Elle exhorte cependant la centrale électorale à rendre public le calendrier ainsi que le mode opératoire de l’enregistrement des électeurs dans les meilleurs délais.
Cette organisation l’invite, par ailleurs, à lever clairement et publiquement d’une révision partielle ou d’une refonte du fichier électoral. Car, selon qu’elle pour l’une ou l’autre option, estime la MOE-SYMOCEL, il y aura des implications différentes non seulement du point de vue technique et financier, mais aussi en termes de délai d’exécution.
éIl faut signaler que les organisations membres de la SYMOCEL sont, entre autres, le Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO), Caritas-Kikwit, Espoir Pour Tous (EPT), Ligue des Electeurs (LE), Réseau des Associations Congolaises des Jeunes (RACOJ), Réseau Gouvernance Elections et Citoyenneté (REGEC), Réseau National d’Observation et Surveillance des Elections au Congo (RENOSEC), Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED), Réseau d’Observation des Confessions Religieuses (ROC), Programme d’Education Civique de l’Université d’Uele (PEDUC).
Par Lefils Matady