Toute la ville en parle! La hausse vertigineuse du coût de l'Internet depuis plus d'une semaine a désorienté les consommateurs. Sans crier gare, les opérateur de télécommunications ont augmenté les prix de mégabits (MB) en RDC. Cette étrange hausse a été durement ressentie aussi bien par les personnes physiques que les entreprises d'autant plus qu'elle intervient dans un contexte économique difficile avec l'inflation. Pour partager leurs peines et leur incompréhension, les kinois sont allés se plaindre chez l'un des leurs élus: l'honorable Patrick Muyaya. Son téléphone et son bureau ont été littéralement pris d'assaut par les consommateurs abasourdis par cette hausse brutale du net. Respectueux de sa base, mais ayant aussi constaté cette hausse lui-même, le député national a adressé le vendredi le 27 mai une question écrite au vice-premier ministre chargé des PT-NTIC Thomas Luhaka pour en avoir le coeur net. À travers ce contrôle parlementaire, le député national veut avoir des explications sur cette hausse brutale du coup de l'Internet. Quels en sont ses ressorts? Comment expliquer qu'avec 10$ on aie droit chez un opérateur de la place qu'à 650 MB (mégabits) contre 1GB (gigabits) auparavant? Cette hausse s'apparente à une coupure insidieuse de l'Internet selon certains Kinois qui ont donc interpellé leur élu. «A défaut de nous couper Internet, ils ont augmenté le prix» disent-ils. En frappant nos porte-monnaies, c'est une façon de nous priver l'Internet de manière indirecte se plaignent les électeurs de l'ancien Rapporteur de l'Assemblée nationale. Pour toutes ses raisons, Muyaya Patrick, proche des jeunes et des entreprises oeuvrant dans le secteur des NTIC, a demandé des explications au gouvernement. Défenseur du pouvoir d'achat des congolais en général et des kinois en particulier, Patrick Muyaya est donc monté au créneau pour le protéger afin de rendre l'accès à l'Internet libre et populaire. L'accès à l'Internet étant devenu un droit humain essentiel au même titre que les autres droits. L'opinion attend avec impatience les explications dans un bref délai du vice premier ministre Thomas Luhaka.
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