L’ONG Médecins sans frontière (MSF/Hollande) a fermé, dimanche 20 mars, son projet de lutte contre le paludisme, dans le territoire de Bukama (Haut-Lomami).
Cette structure a durant cinq semaines œuvré dans les huit aires de santé de Bukama qui étaient en rupture de stocks de médicaments contre le paludisme.
«Pendant le pic de l’épidémie du paludisme, les médicaments étaient en rupture dans la zone de santé donc la population souffrait, et puis en tant qu’organisation médicale d’urgence, on avait le devoir d’intervenir», a indiqué le coordinateur de projet Keru du MSF-Hollande, Cédric Chapon.
Sans avancer des chiffres, il s'est félicité d’avoir stabilisé la situation de paludisme dans le territoire de Bukama:
«On voit une diminution des cas depuis les quatre dernières semaines. Cela prouve bien que l’accès gratuit aux médicaments est nécessaire pour lutter contre le paludisme à Bukama».
A la fin de cette intervention d’urgence, Cédric Chapon a demandé aux partenaires du ministère de la Santé de poursuivre la prise en charge gratuite des malades du paludisme avec des médicaments de qualité.
La RDC représente, avec le Nigéria, 40 % des décès dus au paludisme dans le monde, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié en avril 2014.