Il y a lieu de le dire. Un nouveau vent souffle désormais à la Société Congolaise des Transports et Ports (SCTP). Après sa mise à l’eau, le Titanic rd-congolais (ITB/ Kokolo), vient de réussir sa traversée sur le majestueux fleuve Congo. De Kinshasa à Kisangani, dans la province Orientale en passant par Mbandaka, Lisala et Bumba, dans la province de l’Equateur, l’énorme building blanc a regagné Kinshasa le week-end dernier après près d’un mois de voyage avec des milliers de tonnes des marchandises.
A son arrivée, au port fluvial de la SCPT, tous étaient là comme au départ pour souhaiter à cet immeuble flottant la bienvenue. Pour le ministre des Transports et Voies de Communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo, artisant de cette remise à l’eau et l’actuelle équipe à la tête de la Société Congolaise des Transports et Ports, le premier baptême de l’ITB/Kokolo, a été une réussite après plus de vingt ans d’immobilisme. Des mil¬lions de dollars dépensés par le Gouvernement pour la re¬mise à l’eau de ce bateau a donc produit des effets. On pouvait le constaté le jour de son arrivée dans la capi¬tale «boyomaise».
Tous (officiels et opérateurs économiques), étaient dans la joie. La balle est maintenant dans le camp de Kimbembe Mazunga de mettre en contribution sa gestion rigoureuse pour que ce bateau ne rentre plus au chantier où il a passé des années.
Pour cela, il n’y a rien à craindre renseigne un proche de Mazunga. Selon notre interlocuteur au septième niveau de l’Immeuble blanc sur le Boulevard du 30 juin, l’ex Conseiller principal du Chef de l’Etat nommé à la tête de cette entreprise au terme d’une Ordonnance présidentielle a déjà fait ses preuves de gestion dans beaucoup de secteurs où il a occupé des fonctions officielles. Ce n’est pas pour rien qu’il a lancé le slogan «Un nouveau départ, quatre vingt ans après…» dès son arrivée.
Ce nouveau souffle s’observe même en entrant dans le hall principal du siège de la Société Congolaise des Transports et Ports.
Il est devenu aisé de pren¬dre des ascenseurs pour accéder aux étages su¬périeurs. Bien plus, il n’y a plus d’ascenseur réservé au Boss. Lorsque l’actuel débarque, il fait la queue comme tout le monde.
CHRIS WADOL