La journée mondiale de la santé a été célébrée hier jeudi 07 avril sous le thème : " Soyez plus fort que le diabète ". Pour l’OMS, prévenir le diabète, c’est parvenir à un poids corporel normal et le maintenir ; faire de l’exercice physique au moins 30 minutes par jour d’un exercice régulier d’intensité modérée. Une activité physique plus intense est nécessaire pour perdre du poids ; avoir un régime alimentaire sain composé de 3 à 5 fruits et légumes par jour et réduire l’apport en sucre et en graisses saturées ; et arrêter le tabac car la cigarette augmente le risque de maladie cardio-vasculaire.
Pour prévenir et combattre le diabète, l’activité de l’OMS vise à susciter et à soutenir l’adoption de mesures efficaces de surveillance, de prévention et de lutte contre le diabète et ses complications, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. À ce sujet, cette agence des nations unies fournit des lignes directrices scientifiques sur la prévention du diabète ; établit des normes et des critères de soins pour cette maladie. Puis, elle sensibilise à l’épidémie mondiale de diabète, notamment avec la Journée mondiale du diabète prévue le 14 novembre et assure la surveillance du diabète et de ses facteurs de risque.
Ainsi, la Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé vient compléter les travaux de l’OMS sur le diabète en se concentrant sur des approches à l’échelle des populations. Ce, en visant à promouvoir un régime alimentaire sain et un exercice physique régulier, réduisant ainsi le problème mondial toujours plus grand posé par le surpoids et l’obésité.
DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT
D’après l’OMS, on peut poser un diagnostic précoce à l’aide d’un test sanguin relativement peu coûteux. A cet effet, poursuit la source, le traitement du diabète impose l’abaissement de la glycémie et la réduction des autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications.
En outre, les interventions économiques et réalisables dans les pays en développement sont notamment le contrôle de la glycémie modérée. Tandis que les personnes atteintes de diabète de type 1 ont besoin d’insuline ; celles atteintes de diabète de type 2 peuvent être traitées par une médication par voie orale, mais peuvent également avoir besoin d’insuline. Ainsi, le contrôle de la tension artérielle et le soin des pieds sont aussi importants.
En 2014, 9% de la population adulte (18 ans et plus) était diabétique, note cette agence des Nations unies avant de souligner qu’en 2012, le diabète a été la cause directe de 1,5 million de décès.
Par ailleurs, la source révèle qu’il existe trois types de diabète. Il s’agit de diabète de type 1 qui est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. La cause de diabète de type 1 n’est pas connue., et en l’état des connaissances actuelles. Les symptômes sont entre autres : excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue.
Par contre, le diabète de type 2 résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Ce diabète représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.
Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués.
Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant.
Le diabète gestationnel se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur vie augmente également.
Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes.
CONSEQUENCES HABITUELLES DU DIABETE
Avec le temps, le diabète peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs. Pour ce faire, l’OMS fait remarquer que le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. Et d’ajouter, la rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et survient par suite des lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine qui s’accumulent avec le temps. Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale.
L’OMS fait savoir que le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. Selon cet organisme de l’ONU, l’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. Mathy MUSAU
Message de la Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova, à l’occasion de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix 6 avril 2016
Quel peut être, aujourd’hui, le rôle du sport dans la construction de la paix et des sociétés inclusives ? Cette journée internationale nous offre une occasion de porter haut les valeurs fondamentales du partage, du respect mutuel et du dépassement de soi qui sont l’âme du sport. Le sport nous rassemble autour de valeurs positives, et permet de fortifier la culture du dialogue au-delà des frontières - l’histoire du sport démontre son pouvoir de déconstruire les préjugés, d’anticiper et d’amplifier les mouvements de conquête des droits et de dignité des individus, leur donnant une audience mondiale. Puissant vecteur d’inclusion sociale, d’égalité des genres et d’autonomisation des jeunes, les bénéfices du sport se font sentir bien au-delà des stades. Car les valeurs acquises dans le sport et à travers le sport - le fair-play, l’esprit d’équipe - sont précieuses pour la société dans son ensemble. Pour toutes ces raisons, il est indispensable que le sport soit protégé comme espace d’éducation et de respect, préservé de la triche et du dopage qui minent l’éthique sportive et la santé des athlètes. Je suis heureuse que les Etats membres de l’UNESCO aient adopté la nouvelle Charte internationale de l’éducation physique, de l’activité physique et du sport en novembre 2015.
Cette Charte révisée énonce des principes éthiques et des standards de qualité pour assurer la participation de tous au sport et constitue une étape importante vers un environnement sportif plus juste, plus inclusif et plus tolérant. Elle doit permettre de soutenir toutes celles et ceux, bénévoles et professionnels qui s’engagent chaque jour dans le monde pour faire vivre l’esprit du sport, comme une source infinie de renouvellement et de vitalité pour les sociétés. Irina BOKOVA