En plein débat sur la révision de la Constitution, le président congolais Joseph Kabila consulte les notables du Katanga, sa province d’origine.
Depuis quelques mois, plusieurs notables, y compris des membres de la majorité de cette partie du pays se sont prononcés contre le projet de révision constitutionnelle.
Le cas de Moise Katumbi, le gouverneur de cette province devrait être évoqué.
Lors d’un discours il y a quelques semaines Moise Katumbi, homme d’affaires et gouverneur de la province, s’est exprimé, en des termes à peine voilés, contre un troisième mandat de Joseph Kabila.
Juste après ce discours, Moise Katumbi a reçu le soutien de Vano Kiboko, un ancien député et notable de la province, qui a depuis été inculpé pour "l’incitation à la haine ethnique".
Une arrestation condamnée par l’ONG Action pour l’Accès à la Justice, qui dénonce les intimidations que subiraient les personnalités opposées à la révision constitutionnelle.
Par ailleurs, le redécoupage territorial, prévu par l’actuelle Constitution suscite également la polémique dans la province.
Certains leaders katangais, comme Kyungu Wa Kumwanza, le président de l’assemblée provinciale, s’opposent fermement à un démembrement de leur province.