Kingakati, Kabila tranche pour Matata

Vendredi 10 octobre 2014 - 12:38

Joseph Kabila a mis le mardi 7 octobre à Kingakati, un terme à la guerre larvée qui sévissait entre Minaku et Matata, respectivement président de l’Assemblée nationale et premier ministre.
L’autorité morale de la MP-Majorité présidentielle, a rappelé à l’ordre Minaku, qui en veut à Matata, pour son poste, à la suite d’un Magazine diffusé à la RTNC, ventant les réalisations du PM, depuis qu’il a été porté à la tête de l’exécutif national.
Quoi de plus normal, pensent d’aucuns congolais pour Matata d’exhiber les actions du gouvernement à son actif ou tout change à vu d’oeil secteur par secteur de la vie nationale : Le transport en commun en dit tout. La stabilisation du taux d’échange par rapport à la devise étrangère, est un pari gagné par Matata dans le cadre de la relance du cadre-économique, qui est son cheval de bataille pour améliorer le social de la population.
A ses interlocuteurs, Kabila n’a pas trouvé d’opportunité à ce que Matata laisse l’hôtel du gouvernement au profit de Minaku
Kabila a convié ses lieutenants au travail et leur a fait savoir qu’il ne trouvait pas d’opportunité pour que Matata laisse l’hôtel du gouvernement. Selon des sources concordantes, Minaku avait mis en place un schéma qu’il aurait proposé à Kabila. Lequel schéma porté Minaku à la tête de l’exécutif national succédant à Matata.
Un schéma que Joseph Kabila baleyerai d’un revers de la main. Des cadre’s de l’AMP sont contre ce schéma et pensent que Minaku doit revoir son calcul. «Déjà qu’il peine à gérer cinq cents députés.
Comment pourra-t-il gérer septante millions d’âmes qui ont adopté Matata via ses réalisations si palpables devant l’opinion?»
A Matata de capitaliser cette confiance de Kabila. Cette guerre qui déchire la MP, prouve à suffisance que, la famille politique du chef de l’Etat est divisée. C’est certain que la pullule de la révision Constitutionnelle que le régime veut faire avaler l’opinion passera difficilement avec les défections qui s’annoncent.

Yves Buya/C-News