Le taux de prévalence des maladies rénales est de 12,4 % à Kinshasa et Bukavu alors que la moyenne mondiale est de 10 %. Ces chiffres ont été révélés jeudi 12 mars à l’occasion de la journée mondiale du rein par le chef de l’unité hémodialyse des cliniques universitaires de Kinshasa, docteur Makulo.
Pour le médecin, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette différence. Il cite notamment :
L’expansion du diabète
L’expansion de l’obésité
L’expansion de l’hypertension artérielle
Dans les pays en développement, ajoute le docteur Makulo, les infections comme le VIH, l’hépatite B, l’hépatite C et les intoxications sont à la base de l’augmentation des cas de maladies rénales.
Les experts conseillent le dépistage précoce pour réduire le nombre des décès liés à ces maladies.
Le docteur Makulo plaide également pour la mise sur pied d’un programme national de lutte contre les maladies du rein et d’une association des malades du rein.
Parmi les mesures préconisées pour prévenir les maladies rénales, le docteur Bokwala, interniste à l’Hôpital Biamba-Marie Mutombo, cite notamment la consommation d’au moins un litre d’eau par jour.
Le thème retenu cette année pour la journée mondiale du rein est : «Boire un verre d’eau et en offrir un à votre voisin».