La Monusco a lancé, lundi 11 mai, des interviews avec les ex-FDLR et leurs dépendants au centre de transit situé au camp Lieutenant-général Bahuma, à une dizaine de kilomètres de Kisangani (Province Orientale). A travers cette opération menée avec l’appui de certains services spécialisés de l’Etat congolais, la mission onusienne veutobtenir de ses ex-rebelles le rapatriement volontaire dans leur pays d’origine, le Rwanda.
Lundi dernier, une femme et ses quatre enfants, tous dépendants des ex-combattants FDLR, ont quitté le centre de transit du camp Bahuma pour leur rapatriement au Rwanda.
Ces interviews sont organisées conformément à la décision conjointe prise par toutes les parties prenantes au processus, le week-end dernier, lors du passage du chef de la Monusco, Martin Kobler au centre de transit à Kisangani.
Lors de son passage, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu avait encouragé ces ex-FDLR et leurs dépendants à participer à ces interviews au cours desquelles ils peuvent volontairement se prononcer sur leur retour au Rwanda.
A ce jour, près d’une quarantaine de personnes sont déjà rentrées au Rwanda après leur arrivée au camp Bahuma, il y a cinq mois.
Le camp Bahuma a accueilli en novembre 2014 environ huit cents ex-rebelles des FDLR et leurs dépendants, en provenance du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.
Ces ex-FDLR avaient trouvé refuge en RDC, en 1994, après la chute du régime de Juvénal Habyarimana.