La RDC invitée spéciale du PNUD à New-York

Mercredi 3 février 2016 - 15:11
Dans le cadre du respect de la tradition de rendre compte, le Premier ministre Matata Ponyo Mapon a organisé hier un point de presse à la primature. La stabilité du cadre macroéconomique de la RDC fait école au programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD). Cette performance vient d’inciter cette organisation spécialisée des Nations Unies à inviter la RDC pour partager son expertise à la cérémonie de son 50ème anniversaire. Pour 2015, Matata Ponyo a relevé que la. RDC a terminé l’année avec le taux d’inflation de 0,8%. Le taux de la dépréciation monétaire environ zéro pourcent soit un taux de change variant entre 927 CDF à janvier contre 928 CDF en décembre 2015.   La stabilité macroéconomique légendaire Au moment où la chute des cours des matières premières: pétrole, cuivre.et autres faits des vagues partout en Afrique et en Amérique Latine, la RDC a tout de même terminée l’année avec une croissance estimée à 7,7 % au lieu des deux chiffres projetée. Malgré cette légère baisse, elle est loin de la moyenne africaine estimée à 3,8%.   50.000 emplois créés en 2015 Les emplois formels créés en 2015, sont estimés à 50.000, mais le secteur informel, selon les analyses du BIT sont des chiffres plus importants en prenant en compte les emplois du secteur informel.   Croissance réellement inclusive L’indice du développement de la RDC est passé de 0,33 à 0,433 fin 2014. Elle s’est améliorée davantage à 2015, faisant gagner au pays onze places sur le classement mondial. Il va de même du niveau de vie, qui a connu, l’augmentation de revenu atteignant de 524$ pour fin décembre 2015 au moment où, y a deux ans, le pays était à moins de 450 $. L’indice de la pauvreté a poursuivi le premier ministre est passé de 85% à 63 % entre 2010 à 2012. Ceci est une très bonne démonstration de la croissance inclusive. C’est loin d’être une question individuelle ou sectorielle, a-t-il martelé, mais plutôt globale ou mieux inclusive. L’autre incidence est l’augmentation de la durée de vie des congolais qui passe de 45 ans à 58 ans, même si pour certains pays africains, elle est à plus ou moins 65 ans.   Préserver la paix sociale Les secteurs sociaux tels que l’éducation, la santé, les routes, l’agriculture, le transport aérien, le transport fluvial, le chemin de fer, la réhabilitation des édifices publics sont des signaux forts de la croissance inclusive. Les populations bénéficiaires font des témoignages éloquents. Au niveau de l’éducation, le Premier ministre Matata Ponyo relève que la RDC passe pour l’un des modèles. L’augmentation du budget, alloué à ce secteur, fait de l’éducation, la priorité des priorités. Dans le cadre du programme de la révolution de la modernité, la RDC finance par le trésor public, la construction de 1.000 écoles, dont la millième école sera faite cette année. Pour l’instant, a souligné le Premier ministre, la comptabilité renseigne déjà le chiffre 750 écoles.   Pour la santé, plus de 130 hôpitaux de référence réhabilités et équipés. Pour les routes nationales, déjà 23.000 Km en 2015 contre 21.000 Km en 2014. Sur 26 provinces, le Premier ministre Matata annonce que 19 sont déjà réunifiées par la voie routière. Quant à la sécurité alimentaire, le Parc agro-alimentaire de Bukanga-Longo a déjà donné ses premiers sacs de maïs. L’absence du courant est en passe de trouver la solution. Petit à petit la RDC, va mettre un terme à l’agriculture artisanale. Pour le transport aérien, Congo Airways, aura d’ici fin de l’année six avions, en  commentant par 2 avions d’ici avril pour atteindre 4, sous le coaching d’Air France.   Après ITB Kokolo, qui relie avec satisfaction totale des passagers Kinshasa à Kisangani, ITB Gungu sera bientôt mis en exploitation, cette fois-ci, vers les affluents en direction de l’ex-Bandundu et l’ex-Kasaï. Le chemin de fer ajoute aussi des ponts au bilan positif du gouvernement Matata, sous la roulette du Président Kabila. L’acquisition des 40 locomotives neuves le transport des marchandises et des produits miniers sont autant d’exploits réalisés dans ce secteur. La reprise du trafic pour le train Kinshasa Matata par le réseau de l’ex-Onatra s’ajoute aux actions positives dans le secteur ferroviaire.   La réhabilitation des édifices publics de la place Royale s’ajoute également à l’amélioration des conditions meilleures de l’environnement du travail. Idem pour l’immeuble intelligent du Gouvernement.   Dialogue et élections Le Premier ministre Matata appui la démarche du chef de l’Etat pour la tenue du dialogue inclusif. Car, dit-il, la RDC doit éviter d’ouvrir les plaies de la violence, des rébellions. Nous devons organiser le dialogue pour évacuer toutes les incompréhensions pour réussir les élections crédibles, apaisées, libres et transparentes. Le pays a besoin de poursuivre sa route vers l’émergence. Ceci n’est possible que dans l’attente, l’harmonie totale. Quant aux élections, le gouvernement venait de débloquer 22.000.000 sus pour amorcer lé, processus du financement électoral, selon les prévisions budgétaires. Répondant à la question de la mauvaise côte attribuée à la RDC par Transparency International, le Premier ministre relève le fait que cette organisation internationale n’a pas pris en compte les efforts réalisés par son gouvernement dans ce domaine. Il prend pour témoin ITIE, qui, hier avait la même perception, mais aujourd’hui, elle invite la RDC d’aller à Lima, pour partager n expérience de la transparence dans le secteur minier. Tous les domaines de la vie de la nation préoccupent le gouvernement même les sports, a-t-il conclu.   A début 2016, Matata et son équipe s’emploient à consolider les acquis réalisés dans sa gouvernance pour ainsi cheminer vers l’émergence effective de la RDC à l’horizon 2030.   Par André Ipakala