Née congolaise, Blanche Mfiya, Lady B s’est révélée au public rd-congolais à partir de la chanson « Une nouvelle paix », sortie en 2003, avec la participation des grands noms de la musique hip hop, après les multiples guerres qu’avaient connues la RDC. Elle a accordé une interview sur le site eventsrdc.com dont le contenu suit.
Comment êtes-vous arrivé dans cet art ?
Déjà vers l’âge de 5 ans, je chantais à la chorale de la paroisse catholique Saint Augustin de la commune de Lemba, à Kinshasa. En grandissant, je suis devenue la dirigeante de cette même chorale qui a été le fondement de ma musique en forgent ma voix. J’y ai appris beaucoup. Après l’église, j’ai chanté en solo et j’avais mis ma voix pour certaines publicités. J’ai participé dans plusieurs projets qui n’ont pas abouti et j’avais créé un groupe qui avait pour nom Show Girls dont avec nous avions gagné un prix à la Foire Internationale de Kinshasa et à l’Institut Français de Kinshasa (Halle de la Gombe). Et après, j’ai rencontré Louis Onema du studio Meco et Marcus Plus qui ont cru en moi et m’ont permis d’intégrer le milieu hip hop rd-congolais. Arrivée en France, en 2005 pour étudier et apprendre la musique au conservatoire pour enrichir mon potentiel, j’ai collaboré avec Sevy Roll’s, SG Crew -un groupe de Toulouse et Luciano Demingongo.
D’où vous vient le pseudo Lady B ?
Tout d’abord, je suis une femme et en moi, je me sens être une lady. Ce mot lady vient de l’anglais et signifie Femme et fille. Et, le B vient de la première lettre de mon prénom qui est Blanche et je trouve que le B fait très classe lorsque je l’ajoute à Lady.
Si vous deviez classer votre musique, dans quelle catégorie pourriez-vous la placer ?
A priori, je dirais que ma musique est l’Afro Pop. Malgré le genre de style que je fais, j’embrasse aussi d’autres genres musicaux. L’Afro Pop est née en moi à partir de mes origines congolaises qui représentent plus mon identité africaine, et le coté pop est pour la diversité des musiques étrangères que j’écoute souvent.
Actuellement, que faites-vous ?
Je suis entrain de travailler sur un projet qui comprendra 6 titres. Plein d’aspects interviendront. J’ai déjà fini l’écriture de ces titres qui seront très éclectiques. J’ai abordé plusieurs thèmes entre autre la femme, l’amour et la souffrance. Quant au côté mélodie, les sons auront des couleurs musicales de divers genres musicaux. J’ai prévu des featurings avec des artistes qui évoluent en Rd-Congo tels que Marciano, Papa Wemba et Cindy le cœur.
Quel label vous produira ?
En ce moment, je ne fais pas partie d’un label. Je n’ai pas un producteur. J’évolue en autoproduction. Il y a quand même une équipe derrière moi. Il y a Olivier Tshibaka qui est mon manager et Thierry Luse qui joue un peu le rôle de producteur. Avec lui, je compte participer à un grand projet qui est Femme Fatale de Groove qui regroupera uniquement des femmes. Il sera sur le marché en 2016.
Qui sont vos modèles en musique ?
Mes premières références dans la musique sont Papa Wemba, Luambo Makiadi, Koffi Olomide, Mpongo Love, Abeti Masikini et Mbilia Bel. Mes autres sont Mariah Carey et Arrehta Franklyn.
(OM)