Le bâtonnier Coco Kayudi exhorte ses confrères au respect de règles déontologiques

Lundi 9 mars 2015 - 11:47

Le barreau de Kinshasa-Matete a tenu, bien que tard, à respecter la tradition d’échange des vœux de Nouvel an.
Et à l’occasion, les jardins de l’Académie de beaux-arts, l’un des sites touristiques de la capitale, ont servi de cadre pour accueillir la cérémonie d’échange de vœux du barreau de Kinshasa-Matete qui s’est tenue en date du vendredi 6 mars 2015.

Cette cérémonie présidée par le bâtonnier Coco Kayudi Misamu, a été rehaussée de la présence des membres du conseil de l’Ordre près ce barreau, d’anciens bâtonniers, d’autorités judiciaires du pays, d’avocats et de nombreux invités.

Plusieurs temps fort ont marqué cette cérémonie dont entre autres la prière d’ouverture dite par le secrétaire du barreau de Kinshasa- Matete, la présentation des vœux pour l’année 2015 par le bâtonnier Coco Kayudi Misamu, la présentation d’une saynète des femmes avocates (AFEAC), et enfin le bal dansant et le Karaoké.

Dans son intervention, le bâtonnier Coco Kayudi a noté que la présence de chacun était une grâce particulière. Aussi, a-t-il indiqué que plusieurs d’entre eux avaient bien voulu prendre part à cette cérémonie, mais hélas, la vie leur a réservé de surprises.
Il s’est également saisi de cette manifestation pour remercier son barreau de s’être investi pour la réussite de cette soirée.

L’occasion faisant le larron, le bâtonnier du barreau de Kinshasa-Matete a présenté d’abord les vœux de bonne santé à ses confrères. Car, a-t-il fait savoir, la santé constitue l’élément essentiel sans lequel les avocats ne pourront exercer leur profession.
Sur le plan moral, il a demandé à ses confrères d’exercer la profession d’avocats dans le strict respect des règles professionnelles et déontologiques qui les régissent. Pour terminer, le bâtonnier Coco Kayudi a formulé des vœux de prospérité en faveur de ses confrères, en leur souhaitant beaucoup de dossiers générateurs de recettes, avant de les appeler à veiller au versement régulier de leurs cotisations, ce qui fera vivre leur barreau.

Pour sa part, Me Kaluba Bibwa, professeur d’université et avocat de son état qui a entretenu l’assistance au sujet du thème intitulé «la délicatesse», a préféré parler de la causerie morale et non d’une séance académique. Car il ne s’agissait pas d’étudiants, mais plutôt de personnes expérimentées.

Il sied de noter que cette soirée a été agrémentée par un groupe folklorique et l’artiste musicien Ferré Gola et son groupe.
Melba Muzola