Le calendrier global devient incontournable !

Jeudi 19 février 2015 - 10:42

On ne réussit pas à tous les coups dans la vie. Après avoir arraché la suppression de l’article 8 de la nouvelle loi électorale, l’Opposition congolaise vient de se casser les dents sur la question du calendrier électoral global.

Réagissant à la publication de ce dernier, les opposants ont voulu imposer une nouvelle forme de bataille, le calendrier consensuel. Celui qui serait obtenu après consultations de toutes les sensibilités représentatives du pays.

Au terme d’une Déclaration fracassante, l’Opposition a pratiquement rejeté le nouveau calendrier de la Ceni, l’accusant de tous les maux. Mais, ce nouveau front ouvert contre la centrale électorale ne semble pas avoir porté.

En effet, il y a peu, la Communauté internationale avait ouvertement soutenu la position de l’Opposition dans la réclamation du calendrier global. Le Secrétariat Général de l’Onu, la Monusco, la Maison Blanche et Bruxelles en avaient fait le point focal de leur diplomatie.

Mais, voilà qu’à la publication dudit calendrier, la Communauté internationale s’est clairement désolidarisé de l’Opposition congolaise. A travers la Monusco, cette dernière à salué la publication du calendrier global.

Bien plus, la même mission onusienne vient d’annoncer sa disponibilité à faire du lobbying auprès des partenaires de la Rdc en vue de mobiliser les moyens nécessaires en vue de garantir la tenue des élections en Rdc. Rappelons qu’avant cet engagement, Washington s’était porté garant pour la présidentielle en Rdc.

Pleinement

Comme nous l’avons révélé dans notre édition d’hier, le processus électoral est irréversible. Ceux qui rêvent d’un blocage pour couvrir leur impréparation doivent d’ores et déjà se réveiller. Sinon, ils risquent d’être pris au dépourvu à l’issue du processus déclenché par Malu-Malu et ses troupes.

La meilleure stratégie pour ceux qui n’ont pas assez de ressources pour faire face à toute la compétition serait de cibler les phases jugées capitales et de se concentrer dessus.
Il faut surtout éviter tout gaspillage d’énergie et ne pas être naïf au point de croire qu’un parti politique est en mesure d’affronter toutes les échéances électorales.

La position de la Communauté internationale est sans équivoque. Elle indique à tous les sceptiques qu’il faut arrêter de rêver. Et la dernière réaction en date vient de Bruxelles où Didier Reynders s’est aussi inscrit pleinement dans la logique du calendrier publié jeudi 19.
LP

Étiquettes