Les membres du haut commandement militaire regroupés autour du Président de la République et commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), Joseph Kabila Kabange, ont procédé, samedi 26 décembre 2015 au Palais de la nation, à Kinshasa, à l’évaluation de la situation sécuritaire du pays.
Au cours de cette rencontre, le commandant suprême des FARDC et de la PNC a donné des instructions aux membres du haut commandement militaire pour mettre un terme à l’insécurité dans le Grand- Nord où il venait d’effectuer une visite de travail de quelques jours.
Ont pris part à cette réunion autour du Président de la République : le chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée Didier Etumba et ses deux adjoints, le lieutenant général Dieudonné Amuli chargé des Opérations et le lieutenant général Célestin Mba.la chargé de l’Administration et de la logistique ainsi que les chefs d’états-majors de la Force terrestre et de la Force navale.
Parmi les invités à cette réunion figurent le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le vice-Premier, ministre, ministre de l‘Intérieur et de la sécurité, Evariste Boshab, le ministre de la Défense Crispin Atama Tabe, le chef de la maison militaire du Chef de l’Etat, le général d’armée François Olenga et le commissaire général de la PNC, Charles Bisengimana.
Il convient d’ajouter que lors de la réunion du haut commandement militaire qu’il a présidée samedi 26 décembre à Kinshasa, J. Kabila a félicité les hommes des troupes pour le travail qu’ils abattent sur le terrain. Par ailleurs, il leur a recommandé de renforcer les opérations pour éradiquer les poches résiduelles des forces négatives dans l’est du pays.
Des attaques des groupes armés locaux ou étrangers y sont récurrentes. Par exemple, vendredi dernier, la position FARDC au village Malolu 46 dans le Nord-Kivu a été attaquée par des présumés ADF. Le bilan provisoire état de trois morts côté civil et deux 6oté militaire, selon la société civile locale.
Ces chiffres ne sont pas encore confirmés par le porte- parole des opérations Sokola 1.