Le pasteur Fumumba planche sur le pouvoir libérateur de l’argent

Lundi 18 avril 2016 - 10:58

Le pasteur et écrivain  Patrice Fumumba de la communauté  « Les Assemblées des Eglises » de Kingasani/ Pascal a animé une conférence-débat le samedi 16 avril 2016 à l’hôtel Apocalypse sous le thème : «L’influence de l’argent dans nos destinées».

L’orateur principal du jour s’est dit étonné de voir certaines personnes polémiquer autour de ce thème, au motif qu’il ne cadre pas avec la doctrine de l’Eglise.

Il a rappelé qu’étant entré très jeune dans le ministère du Christ, il a eu le temps d’observer beaucoup de choses et ne peut accepter voir par exemple sa progéniture connaitre les mêmes difficultés que lui. Le développement est avant tout un problème mental. Il  a raconté l’histoire d’une noire américaine dont les enfants avaient du mal à obtenir des cotes satisfaisantes. Ayant découvert la recette qui contribuait à la réussite des enfants de ses voisins blancs, elle avait recommandé à ses fils de consacrer beaucoup de temps à une bibliothèque.

L’argent, a-t-il indiqué, perd de sa noblesse, si on ne l’utilise pas à bon escient. Il  est le symbole de la vie terrestre et un moyen qui permet de conjuguer les verbes manger, s’habiller,  voyager, se faire soigner…..

L’argent doit-il être assimilé à Satan ? Non, ont répondu en chœur des dizaines des chrétiens et  serviteurs de Dieu présents dans la salle. Pour mieux faire passer son message, Fumumba a usé  de la litote ou d’un langage caustique.

«Il n’est pas normal, a affirmé ce pasteur, de faire fi de certains principes qui régissent la vie ici sur terre, en s’abritant derrière la spiritualité qui repose sur certains points fondamentaux».

D’où provient l’argent ? Mais du travail, de la débrouillardise, des affaires.

Le pasteur écrivain a énuméré  les vertus de l’argent, qui selon lui, valorise celui qui en a, élargit ses horizons, lui permet de concrétiser ses projets, d’avoir de la considération,….

Se référant à sa propre expérience, il a révélé avoir connu une longue période de vaches maigres au cours de laquelle des méchantes langues lui avaient collé des sobriquets.

Mais comment faire pour réussir ?

A cette question, l’orateur du jour a conseillé à ceux qui cherchent à émerger  de ne pas se gêner de se rapprocher des gens fortunés, tout en se gardant de lorgner leur garde-robe ou leur porte monnaie,  de s’abstenir de la critique.  Mais  d’être en connexion verticale et horizontale avec Dieu : craindre et respecter le Très-Haut car il est la source de toutes les bénédictions). Le Seigneur menace ceux qui veulent piller les richesses de ses enfants. L’argent étant considéré comme un pouvoir, les affairistes qui s’écartent de Dieu se rapprochent de Satan pour protéger leurs richesses. En outre, il est recommandé de vivre en bons termes avec tout le monde. Le voisin est ce canal par lequel Dieu agit pour faire prospérer.        Le coaching, le management…..   sont ces leviers qui peuvent permettre  de s’élever. Un des exemples frappants de cette assertion, a-t-il précisé, est le coaching opéré par la mère de Jacob pour  amener  son fils chéri à bénéficier des bénédictions de son père.  Il n’y a aucune gêne à être guidé par un serviteur de Dieu  aguerri pour  sortir du néant  et se faire une place au soleil.

Fumumba a rappelé que  Jéthro s’était  mué en  manager et avait inculqué  certaines notions à Moïse pour mieux encadrer les enfants d’Israël.

Quant aux voies censées amener la prospérité, il a énoncé  qu’il est indiqué  d’anticiper ou mieux de faire des projections pour l’avenir.

Encore enfant, a précisé l’orateur, Joseph avait eu des songes où il régnait déjà sur ses frères. Dieu avait décidé de l’établir en Egypte, ce qui avait suscité la haine de ses frères.  Vendu aux Ismaelites , ces derniers l’avaient amené en Egypte et la prophétie de Joseph s’était réalisée.

L’argent s’est invité dans l’histoire de Joseph.  Des difficultés, des malheurs peuvent surgir dans notre vie   et qui à l’avenir vont se transformer d’une certaine manière en victoires.

Jean-Pierre Nkutu